Chers lecteurs, si vous êtes ici, c’est que vous connaissez déjà la bienveillance, la force et la sincérité de Sophie Vitali, fondatrice d’Infinita Corse Voyance et présidente de l’UPAD (Union de Protection des Arts Divinatoires).

Mais aujourd’hui, c’est une autre facette de sa mission qui nous réunit. Une facette plus sombre, plus urgente, plus douloureuse aussi : celle du cyberharcèlement.

Dans une émission choc diffusée sur Kurious Anima, Sophie a décidé de briser le silence. Et son coup de gueule, aussi juste qu’émouvant, résonne comme un appel à l’action contre la haine numérique qui ronge nos espaces de liberté.

Pourquoi ce cri d’alerte doit être entendu maintenant

Le cyberharcèlement n’est pas un fait divers, ni une “querelle de Youtubeurs”. C’est un fléau silencieux, une forme moderne de persécution qui broie des vies dans l’ombre des écrans.

Dans le domaine ésotérique, artistique ou spirituel, les attaques sont souvent plus sournoises : rumeurs, diffamation publique, montages falsifiés, menaces sous couvert d’anonymat…

Les praticiens des arts divinatoires sont devenus des cibles faciles, trop souvent impuissantes. L’émission de Sophie Vitali, soutenue par Gwenaël Letourneur, vient exposer une vérité glaçante : la loi existe, mais elle est mal appliquée. Et surtout, elle n’empêche rien tant que les plateformes, les institutions et les citoyens ne prennent pas position.

Harcèlement numérique : une violence bien réelle, dans un monde virtuel

Ce que Sophie partage dans cette émission n’est pas un simple témoignage. C’est un cri d’alerte collectif, un miroir tendu à toutes les personnes qui ont subi, ou subissent encore, cette violence insidieuse. Elle parle de médiums accusés à tort, de praticiens ruinés psychologiquement et économiquement, de communautés entières manipulées par des influenceurs sans scrupules.

Sur YouTube, TikTok, Facebook ou encore Instagram, les campagnes de harcèlement prennent de l’ampleur, orchestrées dans l’ombre, avec des effets dévastateurs. Le cyberharcèlement, aujourd’hui, tue. Pas seulement symboliquement, mais parfois littéralement. Et cela doit cesser !

Le harcèlement dans le milieu spirituel et artistique

Le cyberharcèlement ne touche pas que les adolescents ou les célébrités. Il sévit aussi, et de manière souvent violente, dans des milieux inattendus : les arts divinatoires, la spiritualité, l’ésotérisme, la création artistique indépendante.

Dans l’émission diffusée sur Kurious Anima, Sophie Vitali, présidente de l’UPAD, alerte sur cette forme de harcèlement ciblé. En effet, celui-ci utilise des codes spirituels pour masquer des actes de destruction personnelle. Sous couvert de “révéler la vérité” ou de “dénoncer les escrocs”, certains individus mènent de véritables campagnes de dénigrement, souvent en meute, visant des praticiens isolés.

Ces attaques prennent la forme de diffamation numérique et de dénonciations anonymes. Mais aussi de montages vidéos sortis de leur contexte, de rumeurs colportées dans des groupes privés.

Derrière des comptes soi-disant “bienveillants”, se cachent des démarches de sabotage qui ont de vraies conséquences humaines. Le cyberharcèlement devient ici un outil de pouvoir, et la cible, un symbole à abattre publiquement.

Manipulation des communautés sur les réseaux sociaux

L’un des points les plus alarmants soulevés dans l’émission concerne la manipulation de masse sur des plateformes comme YouTube, TikTok ou Facebook. Sophie Vitali et Gwenaël Letourneur décrivent un phénomène trop peu médiatisé…

En effet, des créateurs de contenu spirituel instrumentalisent leur communauté pour alimenter une campagne de harcèlement contre une ou plusieurs personnes. Les spectateurs deviennent ainsi, parfois inconsciemment, des relais de haine.

Ce mécanisme repose sur un glissement subtil : il commence par des allusions, des accusations floues, des vidéos “révélations”, etc. Puis dérive rapidement vers le lynchage numérique. Dans ce contexte, les mots perdent leur sens.

L’intention réelle n’est plus d’informer ou de protéger le public, mais de nuire, de nuancer la réputation, de saper l’équilibre psychologique d’une personne exposée. Le cyberharcèlement devient alors collectif, amplifié par les algorithmes.

Conséquences psychologiques et humaines du harcèlement en ligne

L’émission ne se contente pas de dénoncer des faits : elle expose aussi les dommages profonds causés par ces violences numériques. L’angoisse, l’isolement, la perte de confiance, la détresse mentale, voire les idées noires sont des réalités vécues par les victimes.

Certaines ferment leur cabinet, d’autres perdent toute envie d’exercer, et beaucoup se taisent, par peur des représailles ou du ridicule.

Sophie Vitali évoque le cas de Didier Santiago, ciblé à répétition, dont l’état de santé s’est dégradé sous la pression constante du harcèlement. Une cagnotte solidaire a dû être lancée pour l’aider.

Ce type de situation n’est pas isolé. Le cyberharcèlement laisse des traces invisibles mais profondes, et dans de nombreux cas, la justice reste muette… Tandis que les plateformes ferment les yeux.

Ce que dit la loi française sur le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est défini juridiquement dans l’article 222-33-2-2 du Code pénal. Il s’agit d’un harcèlement moral exercé via un service de communication au public en ligne, de manière répétée, et susceptible d’entraîner une dégradation de la santé mentale ou physique de la victime.

En clair, lorsqu’une personne subit des attaques, moqueries, insultes ou diffamations de manière continue sur Internet, la loi le considère comme un délit.

Les sanctions prévues sont claires : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. Ces peines peuvent même être portées à 5 ans et 75 000 € en cas de circonstances aggravantes (victime mineure, handicap, suicide, etc.).

Sur le papier, la loi semble protéger les individus. Mais dans les faits, comme le montre l’émission de Kurious Anima, très peu de plaintes aboutissent. Et encore moins mènent à une condamnation.

Une loi qui existe, mais qui ne protège pas vraiment

Dans le cas du milieu spirituel, la situation est encore plus complexe. Les victimes sont des auto-entrepreneurs, des praticiens isolés, sans structure ni accompagnement juridique.

Même lorsque les preuves sont nombreuses (commentaires haineux, vidéos diffamatoires, menaces écrites), la réponse judiciaire est lente, floue, voire absente. Cela crée un sentiment d’impunité. Pire : les victimes, souvent stigmatisées, finissent par se taire.

L’émission animée par Sophie Vitali et Gwenaël Letourneur expose cette réalité avec force : le cadre légal ne suffit pas face à la violence psychologique et numérique. Ce n’est pas un manque de texte, mais un manque d’action.

On peut ajouter aussi un manque de prise en charge spécifique et un manque de volonté politique. La justice peine à comprendre l’impact du harcèlement numérique sur des profils atypiques : médiums, auteurs, artistes, thérapeutes.

Des plateformes complices par leur silence

Autre limite majeure : les plateformes sociales, là où le harcèlement se produit. YouTube, TikTok, Facebook et Instagram disposent tous de mécanismes de signalement. Mais dans la pratique, ces dispositifs sont lents, opaques, inefficaces.

Des contenus clairement diffamatoires peuvent rester en ligne des semaines, parfois des mois. Et pendant ce temps, la victime continue de subir les conséquences.

Dans l’émission, il est clairement dit que les plateformes sont complices par passivité. En refusant d’agir rapidement ou de collaborer efficacement avec la justice, elles deviennent un vecteur de propagation de la haine.

Le cadre légal devrait donc évoluer pour responsabiliser davantage les hébergeurs de contenus. Cela notamment en cas de cyberharcèlement organisé ou de récidive manifeste.

Face à l’inaction, l’union fait la force : la naissance de l’UPAD

Le constat est clair : la loi ne suffit pas. Les plateformes n’agissent pas. La solitude des victimes est immense. C’est pourquoi, en réponse à ces dérives, Sophie Vitali a fondé l’UPAD (Union de Protection des Arts Divinatoires).

Cette organisation a pour mission de protéger les praticiens du secteur spirituel, ésotérique et artistique, confrontés au harcèlement en ligne, à la diffamation ou à la manipulation publique de leur image.

L’idée ? Créer un collectif fort, solidaire, visible. L’UPAD agit comme un espace d’écoute, un pôle d’assistance juridique et un réseau de soutien humain. Il ne s’agit pas d’un simple groupe Facebook, mais d’une structure pensée pour accompagner, informer, et défendre.

Lors de l’émission Kurious Anima, cette initiative est présentée comme une réponse concrète, structurée, à une situation devenue intenable.

Soutien juridique, dépôt de plainte, et accompagnement émotionnel

Porter plainte pour cyberharcèlement est souvent un parcours du combattant. Les victimes ignorent les démarches, se sentent intimidées ou n’ont pas les ressources pour engager un avocat. C’est là que l’UPAD intervient.

Elle aide à rassembler les preuves, rédiger des dossiers solides et trouver les bons interlocuteurs (police, gendarmerie, avocat, plateforme, etc.).

L’association informe aussi sur les droits des victimes, notamment les éléments constitutifs du harcèlement selon l’article 222-33-2-2 du Code pénal. En parallèle, elle accompagne sur le plan psychologique, en mettant en lien avec des professionnels de l’écoute. Cela notamment dans les cas d’isolement sévère ou de dépression liée aux agressions numériques.

Une communauté solidaire contre la haine numérique

L’un des messages centraux de l’émission est clair : aucun praticien ne doit rester seul face à la haine. Le cyberharcèlement cherche à diviser, à faire taire, à isoler. L’UPAD, au contraire, propose de recréer du lien, du collectif et du soutien mutuel. Les praticiens des arts divinatoires ne sont pas des victimes passives : ils peuvent s’unir, agir et faire entendre leur voix.

Comme le rappelle Sophie Vitali, l’union fait la force. C’est ensemble que le milieu spirituel peut se défendre contre les attaques extérieures. Mais aussi faire son propre travail de nettoyage interne, en dénonçant les pratiques toxiques, sans haine, mais avec responsabilité.

Cette démarche dépasse la simple réaction : c’est une réappropriation de la dignité professionnelle dans un espace numérique devenu hostile.

Conclusion – Assez de silence : reprendre la parole, reprendre sa dignité

Le cyberharcèlement dans les milieux spirituels et ésotériques n’est pas un phénomène marginal. C’est un fléau profond, souvent ignoré, parfois minimisé, mais qui laisse des traces durables dans la vie des praticiens et créateurs de contenu concernés.

L’émission « Je suis en colère !!! », présentée par Sophie Vitali sur Kurious Anima, agit comme un déclencheur de conscience. Elle nomme les choses, expose les failles et appelle à une mobilisation collective.

La loi française existe, mais elle ne suffit pas. Les plateformes sociales, quant à elles, restent trop souvent inertes face à la violence numérique. C’est dans ce vide juridique et moral que l’UPAD inscrit son action : protéger, unir, accompagner.

Car derrière chaque victime de harcèlement, il y a un être humain, un professionnel, une voix qu’on a voulu faire taire. Il est temps de reconstruire des espaces numériques éthiques, où la parole ne sert pas à détruire, mais à élever.

FAQ – Ce que vous devez savoir sur le cyberharcèlement et les recours possibles

Comment réagir au cyberharcèlement en tant que praticien spirituel ou ésotérique ?

Si vous êtes victime de cyberharcèlement, commencez par enregistrer toutes les preuves : captures d’écran, messages, vidéos, liens, noms d’utilisateur. Ensuite, ne répondez pas publiquement. Contactez une organisation comme l’UPAD pour obtenir un accompagnement juridique et psychologique. Enfin, déposez plainte via le commissariat ou la gendarmerie. Vous avez des droits, même en tant qu’indépendant.

Quelle est la loi qui encadre le cyberharcèlement en France ?

Le cyberharcèlement est puni par l’article 222-33-2-2 du Code pénal. Ce texte prévoit jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, et jusqu’à 5 ans en cas de circonstances aggravantes (mineur, handicap, suicide, etc.). Il s’applique à toute forme de harcèlement numérique : messages, vidéos, diffamation sur YouTube, Facebook, TikTok ou toute autre plateforme.

Comment signaler une vidéo ou un message diffamatoire sur les réseaux sociaux ?

Pour signaler un contenu de harcèlement ou de diffamation, utilisez les outils intégrés à chaque plateforme (YouTube, Facebook, TikTok, Instagram). Sélectionnez « harcèlement » ou « incitation à la haine » dans le motif de signalement. Conservez une preuve du contenu signalé. Il est aussi conseillé de constituer un dossier en parallèle pour un éventuel dépôt de plainte.

L’UPAD peut-elle m’aider à me défendre contre le harcèlement en ligne ?

Oui, l’UPAD (Union de Protection des Arts Divinatoires) aide les praticiens victimes de cyberharcèlement. Elle propose une assistance juridique, des ressources pour déposer plainte, et un réseau de soutien solidaire. Elle accompagne aussi les victimes dans leurs démarches pour faire retirer des contenus et protéger leur réputation.

Le cyberharcèlement dans le milieu spirituel est-il reconnu par la justice ?

Le harcèlement en ligne est reconnu quelle que soit la profession de la victime, y compris les voyants, médiums, artistes spirituels ou auteurs ésotériques. Cependant, ces profils sont souvent peu défendus. C’est pourquoi des structures comme l’UPAD sont essentielles pour faire valoir les droits des praticiens dans ces domaines.