Le plateau Saint-Jean et la Section d’Épreuve de la Légion Étrangère de Corte : histoire, fantômes et phénomènes paranormaux en Corse

La Corse, cette île de beauté, recèle aussi des secrets troublants. Parmi eux, le plateau Saint-Jean près de Corte intrigue autant qu’il fascine.

Aujourd’hui abandonné, ce lieu garde la mémoire des souffrances passées et des phénomènes inexpliqués. Chaque sentier, chaque roche semble raconter une histoire silencieuse.

Le plateau Saint-Jean s’étend au cœur des montagnes corses, à 800 mètres d’altitude. Il offre une vue spectaculaire sur les vallées environnantes. La végétation est dense et typiquement corse : maquis sauvage, chênes verts et pins laricio. Mais derrière cette beauté brute se cache une atmosphère particulière.

Le silence y est lourd, presque oppressant. Seul le vent qui s’engouffre entre les roches vient troubler cette tranquillité. Beaucoup de visiteurs décrivent une sensation étrange. Comme si une présence invisible les observait. À la tombée du jour, le brouillard enveloppe le plateau. Cette brume épaisse donne au lieu un air fantomatique, presque irréel.

Les chemins rocailleux serpentent à travers le maquis, semblant mener vers des secrets enfouis. Chaque pas soulève une poussière ancienne, comme un écho du passé. Le soleil, même au zénith, peine à réchauffer cette terre marquée par le souvenir des âmes qui y ont souffert.

Entre 1969 et 1976, le plateau Saint-Jean à Corte a accueilli la Section d’Épreuve de la Légion Étrangère (SELE). Ce n’était pas un simple camp disciplinaire. C’était un lieu de punition sévère destiné aux légionnaires indisciplinés. Ici, les épreuves physiques et mentales étaient extrêmes. Le but ? Briser les fortes têtes et imposer une obéissance totale.

Les légionnaires y arrivaient souvent après des manquements à la discipline ou des refus d’obéissance. La Section d’Épreuve de la Légion Étrangère servait à leur rappeler que l’engagement dans la légion ne laissait aucune place à la faiblesse. Pour beaucoup, ce lieu représentait le dernier espoir de réhabilitation avant une exclusion définitive.

La SELE était redoutée par les légionnaires. Les punitions étaient brutales et incessantes. Ils devaient ramper avec leur barda sur des chemins couverts de cailloux tranchants. Refuser d’obéir entraînait des sanctions encore plus sévères. L’objectif était clair : épuiser corps et esprit jusqu’à la soumission totale.

Les journées commençaient avant l’aube. Les légionnaires devaient accomplir des exercices éreintants sous la surveillance constante des officiers. Chaque tâche était une épreuve de résistance : porter des charges lourdes, creuser des tranchées ou parcourir des kilomètres sans pause. Le moindre signe de faiblesse était immédiatement sanctionné.

Un ancien légionnaire racontait :
« Je sentais mes muscles brûler, mes jambes trembler. Mais s’arrêter, c’était pire que continuer. »

Les anciens légionnaires racontent leurs expériences avec douleur. Certains se souviennent des ordres criés et des punitions infligées sans pitié. D’autres évoquent des nuits hantées par les cris de leurs camarades. Chaque bruit du vent semble encore porter ces souffrances invisibles.

Le documentaire Les Larmes de la Légion, diffusé sur Public Sénat, a révélé ces vérités longtemps cachées. Aujourd’hui, le plateau Saint-Jean reste un lieu de mémoire douloureux. Un endroit où l’histoire refuse de s’effacer.

Des lettres retrouvées sur le site témoignent de l’état d’esprit des légionnaires. Certains écrivaient à leurs proches sans espoir de retour. Ces mots, chargés de tristesse et de résignation, rappellent l’ampleur de leur détresse.

En 1972, un groupe de légionnaires, à bout de force, a décidé de tenter l’impossible : s’évader de la Section d’Épreuve de la Légion Étrangère (SELE). Profitant du brouillard épais de la nuit, ils se sont faufilés discrètement hors du camp et se sont dirigés vers les montagnes escarpées. Leur espoir de liberté semblait à portée de main.

Cependant, la nature hostile et les conditions extrêmes ont rapidement anéanti leur courage. Quelques jours plus tard, ces hommes ont été retrouvés, épuisés, affamés et désespérés. Leur évasion ratée est rapidement entrée dans la légende locale. Depuis, certains témoignages affirment que leurs âmes errent encore sur le plateau Saint-Jean, prisonnières d’une liberté qu’elles n’ont jamais pu atteindre.

Cette tentative désespérée illustre parfaitement l’enfer quotidien vécu au sein de la SELE. Plutôt que de subir une punition supplémentaire, ces légionnaires préféraient risquer leur vie pour échapper à cette souffrance insoutenable. Ce récit tragique témoigne de la brutalité et de l’inhumanité qui régnaient sur le plateau.

Lorsque je me suis rendue sur le plateau Saint-Jean, une atmosphère dense et chargée d’énergie m’a immédiatement enveloppée. Le silence, presque assourdissant, amplifiait chaque sensation. Pourtant, je percevais clairement des murmures enfouis, portés par le vent glacial. Il était évident que ce lieu est marqué par des présences invisibles qui errent encore, incapables de trouver la paix.

À chaque pas sur le sol rocailleux, les mémoires anciennes semblaient se réveiller. Des frissons parcouraient mon corps, un signe indéniable de l’activité paranormale qui imprègne ce plateau. Puis, des voix ont murmuré à mon oreille. Elles portaient des fragments de douleur et de souffrance, échos des âmes des anciens légionnaires. Leurs énergies me guidaient, dévoilant une histoire figée dans le temps.

Le brouillard épais et pénétrant accentuait cette impression de traverser un voile entre deux mondes. Ce lieu n’est pas simplement abandonné : il est une porte ouverte sur un passé douloureux. Ici, les âmes tourmentées rôdent, cherchant désespérément à communiquer leur histoire. Le poids de leurs souffrances est palpable. Le plateau Saint-Jean est vivant, vibrant de leur présence éternelle.

Depuis la fermeture de la Section d’Épreuve de la Légion Étrangère (SELE), le plateau Saint-Jean est devenu le théâtre de nombreux récits paranormaux. En effet, plusieurs visiteurs affirment avoir entendu des bruits de pas inexplicables ou des murmures étranges résonnant à travers le silence pesant. Parfois, des ombres en uniforme semblent se déplacer furtivement entre les arbres, disparaissant dès qu’on les approche.

Ces phénomènes paraissent directement liés aux souffrances qui ont marqué ce lieu. C’est comme si les âmes des anciens légionnaires, tourmentées et incapables de trouver la paix, erraient encore sur le plateau.

Par ailleurs, des enquêteurs spécialisés dans le paranormal ont relevé des anomalies troublantes. Ainsi, des enregistrements audio révèlent des voix désincarnées murmurant des phrases indistinctes. De plus, les appareils de mesure détectent fréquemment des fluctuations des champs électromagnétiques, des signes typiques d’une activité surnaturelle.

Tout semble indiquer que le plateau Saint-Jean est un véritable vortex d’énergie paranormale, où le passé continue de se manifester de façon mystérieuse.

Pour explorer ces mystères, Ghjuvan Filippu Antolini et moi-même, Sophie Vitali, vous proposons une expérience unique. Avec notre circuit organisé par Infinità Corse Voyance,et Kurnos Évasion partez à la découverte des lieux hantés de Corse.

Ensemble, nous mêlons l’histoire et le paranormal pour révéler l’invisible. Êtes-vous prêt à franchir le seuil du réel ?

Le plateau Saint-jean n’est pas juste un endroit oublié par le temps. C’est un lieu où l’histoire, la souffrance et le surnaturel s’entrelacent pour créer une expérience unique et troublante. Chaque visite laisse une empreinte indélébile sur ceux qui osent s’y aventurer.

En tant que médium et passionnée du paranormal, je sais que ces terres portent encore les stigmates des légionnaires qui y ont souffert. Leurs âmes errent, prisonnières d’un passé douloureux. Chaque souffle de vent, chaque frisson ressenti est une tentative de communication de ces esprits qui cherchent à se faire entendre.

Explorer le plateau Saint-Jean, c’est accepter de franchir le seuil de l’invisible. C’est écouter ces murmures, comprendre ces présences et, peut-être, leur apporter un peu de paix. J’espère que ce voyage entre histoire et paranormal vous aura permis de percevoir cette autre réalité… Celle qui se cache juste derrière le voile du visible.

Si vous êtes prêt à vivre cette aventure au-delà du réel, je vous invite à nous rejoindre avec Ghjuvan Filippu Antolini pour découvrir les lieux hantés de notre belle île de Corse. Ensemble, nous lèverons le voile sur ces mystères et honorerons les âmes qui peuplent encore ces lieux.

Les mystères vous attendent. Êtes-vous prêt à les affronter ?