La Toussaint : un temps de mémoire et de réflexion
La Toussaint rend hommage à ceux qui nous ont quittés, mais elle nous invite aussi à réfléchir à la mort, ce grand mystère qui nous relie tous. Elle a toujours suscité la crainte, la fuite ou le déni surtout pour ceux qui doutent d'une vie après la vie. Pourtant, elle fait partie intégrante de notre parcours d'âme.
Depuis la nuit des temps, chaque culture, chaque tradition a tenté de comprendre ce passage qu'est la mort.
Ce que disent les traditions spirituelles du passage après la mort
- Dans l'Égypte ancienne, la mort était perçue comme le commencement d'une autre vie.
- Au Mexique, le Día de los Muertos transforme le deuil en célébration : on y danse, on y rit, on honore les disparus comme des présences encore aimantes.
- Le christianisme ouvre la voie à la résurrection et à la promesse d'une vie éternelle.
- Le bouddhisme voit en elle une transformation, une continuité du cycle de la vie.
- L'islam rappelle que la mort est un passage vers le jugement et la lumière divine d'Allah.
Toutes ces visions portent un espoir commun : la mort n'est pas une fin, mais un seuil vers l'au-delà.
Halloween et la banalisation du sacré
Aujourd'hui, dans de nombreux pays occidentaux, Halloween occupe une place particulière : déguisements, citrouilles, frissons et fêtes populaires donnent à la mort des airs de folklore. Cette célébration joue sur la frontière entre peur et plaisir, exorcisant nos angoisses par le jeu.
Mais lorsque la mort devient uniquement un spectacle, on en perd le sens profond. Il est possible d'accueillir ces formes populaires tout en gardant une vigilance spirituelle, en rappelant le respect dû aux âmes et en différenciant le rituel du divertissement.
Le spiritisme et la conviction que la mort n’est qu’un passage vers l’au-delà
Le spiritisme, fondé par Allan Kardec, rejoint cette vision : la mort n’est pas une fin, mais une transition naturelle de l’âme vers un plan supérieur.
Malgré nos différences de foi, un fil invisible nous relie : l’espérance, cette conviction qu’au-delà du silence demeure la vie après la mort.
« Peut-être que la mort n’est qu’un voile à traverser, nous permettant d’apercevoir l’invisible et de ressentir la présence de nos proches autrement. »
Le rôle du médium quand la mort n’est qu’un passage entre deux mondes
Beaucoup souhaitent encore retrouver la voix ou la présence d'un être cher. Lorsque les visites au cimetière ne suffisent plus, certains se tournent vers un médium, cherchant un lien entre le monde terrestre et l'au-delà.
Le médium est un canal entre deux plans, une passerelle subtile. Mais la médiumnité n'est pas un spectacle. C'est un acte sacré qui exige préparation, respect et pureté d'intention.
Avant toute tentative de contact, il est important de laisser le temps à l'âme de se détacher, environ six mois, afin qu'elle puisse s'élever librement.
Ce que transmet réellement un médium
Le rôle du médium n'est pas de prédire, mais d'apporter lumière, réconfort et compréhension.
Les messages reçus ne sont pas des scénarios écrits, mais des vibrations d'amour, des élans subtils de l'âme : un parfum, une sensation, une phrase entendue dans le cœur…
Médiumnité et vigilance : l’invisible n’est pas un terrain de jeu
Je me méfie des pratiques où le spectaculaire prend le pas sur le sacré. L'invisible demande discernement, ancrage et prière. Certaines âmes, encore troublées, peuvent interférer.
Chaque contact spirituel doit être entouré de lumière et d'humilité. Ce n'est pas un acte anodin. C'est une ouverture, une offrande intérieure.
Écoutez l’émission avec Soraya Dulorme sur France Bleue
Aimer plus fort grâce à la conscience de la mort
La mort ne nous sépare pas. Elle nous transforme. Elle nous pousse à aimer davantage, à vivre pleinement, à comprendre que nos proches ne disparaissent jamais vraiment.
Ils marchent à nos côtés invisibles mais présents et nous guident sur le chemin de la paix intérieure.
Rituel spirituel pour ressentir les défunts quand la mort n’est qu’un passage
Il n’est pas nécessaire d’être médium pour percevoir l’invisible. Chacun peut créer un espace intérieur propice à la connexion avec l’au-delà, dès lors que l’intention est pure et le cœur disponible.
La mort n’efface pas l’amour, elle en révèle une autre dimension.
Voici un rituel doux et symbolique, à pratiquer dans la paix, pour honorer un défunt et ouvrir un canal d’écoute subtile.
🌙 Rituel de lumière pour entrer en résonance avec l’âme d’un proche disparu
Préparation :
- Choisissez un moment calme (le soir ou à l'aube).
- Installez-vous dans un lieu tranquille.
- Disposez devant vous une bougie blanche, une photo ou un objet du défunt, et si vous le souhaitez, une pierre naturelle (améthyste ou quartz rose).
Étapes :
- Respirez profondément pendant quelques instants.
- Allumez la bougie en disant mentalement ou à voix haute :
"Je t'envoie amour, paix et lumière. Je suis là, dans la tendresse et la présence."
- Fermez les yeux. Visualisez une lumière douce entre vous et l'âme de la personne aimée.
- Laissez venir les images, sensations, pensées. Accueillez-les sans chercher à contrôler.
- Restez quelques minutes dans cette écoute silencieuse, le cœur ouvert.
Clôture :
- Remerciez intérieurement.
- Soufflez doucement la bougie.
- Notez vos ressentis dans un carnet si cela vous aide à poser l'expérience.
Pourquoi ce rituel pour les défunts a-t-il un impact spirituel ?
Parce qu'il reconnecte à la fréquence de l'amour. Il ne s'agit pas d'invoquer ni de forcer un contact, mais de se rendre disponible à une présence subtile.
L'âme n'a plus de voix, mais elle continue de vibrer dans l'invisible. L'amour reste le pont.
"La mort n'est qu'un passage, mais le lien d'âme à âme est éternel."
Accepter la présence invisible avec douceur
Ce rituel n'a pas pour but de prouver quoi que ce soit. Il est une offrande intérieure, une manière douce d'entretenir le lien avec ceux qui nous ont quittés.
Car même dans l'absence physique, l'énergie de ceux que nous aimons continue de nous accompagner.
Il suffit parfois d'un silence, d'une flamme, d'une prière… pour ressentir que la mort n'est pas une séparation définitive, mais une transformation de la relation.
En conclusion : transformer la peine en lumière
En cette période de Toussaint, je souhaite que chacun puisse transformer sa peine en lumière et ressentir cette vérité simple :
« Les morts sont des invisibles, mais non des absents. » – Victor Hugo
FAQ – Comprendre pourquoi la mort n’est qu’un passage vers l’au-delà
Cela signifie que la mort ne marque pas la fin de la vie, mais une transition vers un autre plan d’existence. L’âme poursuit son chemin dans l’invisible, en conservant le lien avec les vivants.
Oui. Ces signes peuvent inclure des rêves vivaces, des frissons, des objets déplacés, des odeurs familières ou des sensations de chaleur. Ils sont perçus comme des messages subtils venus de l’au-delà.
Il est possible d’entrer en lien avec un proche décédé par la prière, la méditation, l’écriture intuitive ou un rituel symbolique. Ce qui compte, c’est l’amour et la sincérité de l’intention.
Ce délai permet à l’âme du défunt de se détacher du plan terrestre et de s’élever vers la lumière. Cela favorise une communication plus paisible, respectueuse et claire.
Oui. Allumer une bougie, se recueillir avec une photo et envoyer un message d’amour dans le silence sont des gestes puissants. Ce rituel aide à ressentir la paix, l’union et la guidance.
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