536 : La catastrophe climatique qui a marqué l’Histoire
L’année 536 est l’une des périodes les plus sombres de l’humanité, avec des catastrophes naturelles et climatiques exceptionnelles. Bien avant les épidémies modernes, c’est un ciel troublant qui terrifiait les populations.
Ce phénomène historique, aux effets bien réels, mérite notre attention, d’autant plus qu’il révèle le danger des fausses informations et des théories infondées qui envahissent aujourd’hui internet.
Le mystère du soleil obscurci et ses effets dévastateurs :
Tout commence par un brouillard épais, mystérieux, qui recouvre l’atmosphère. Les rayons du soleil disparaissent dans tout l’hémisphère nord. Résultat : ni printemps ni été cette année-là. L’humanité, plongée dans un « âge glaciaire », subit des conséquences brutales sur l’agriculture et la survie.
Les conséquences d’un « âge glaciaire » soudain :
Ce “soleil noir” semble durer une éternité, à la manière d’une éclipse interminable. Brutalement, les températures chutent, et la neige tombe même en plein été en Chine.
Des récoltes désastreuses et la famine en Europe :
Famine, misère et pénurie sévissent alors, surtout en Irlande. Cette crise agricole est gravée dans les cernes des arbres, rappel naturel et indélébile de cet âge glaciaire.
La pierre de Rök : une énigme qui renvoie au grand hiver de 536
Les sources historiques sont rares sur cette tragédie, mais quelques traces subsistent. Parmi elles, les mystérieuses inscriptions runiques de la pierre de Rök, érigée dans le sud de la Suède. Selon des études récentes, ces gravures pourraient évoquer le « grand hiver » de 536.
536 et la genèse du Ragnarök dans la mythologie nordique :
D’ailleurs, beaucoup pensent que cette année funeste a inspiré la mythologie nordique et son Ragnarok, prophétisant la fin du monde.
Une double épreuve : la peste bubonique et le climat déréglé
Affaiblies par la sous-nutrition et un rayonnement solaire inexistant, les populations du VIe siècle durent affronter une autre calamité : la peste. En 541, une première vague de peste bubonique frappa l’Europe. Cette pandémie, combinée aux dérèglements climatiques, plongea les peuples dans une misère extrême.
La première épidémie de peste et son impact en Europe :
Certains historiens considèrent même cette période comme l’une des pires de l’histoire humaine, entre crises sanitaires et dérèglement climatique.
Conclusion : L’importance d’une approche rationnelle et critique
L’année 536, avec ses catastrophes naturelles et ses effets durables, rappelle l’importance de la rigueur dans notre perception des événements passés. Entre science et superstition, gardons l’esprit critique pour éviter de sombrer dans les mythes et les fausses croyances.
Paranormal et désinformation : le mythe contre la réalité
Beaucoup ont déjà lu mon article co-écrit avec Sophie Vitali, Voyance et charlatanisme, largement partagé sur le web. Pourtant, le paranormal en ligne n’est pas moins problématique. Le pire des faux dans ce domaine ? Un site pseudo-scientifique, naviguant entre ignorance et arnaque : preuvesduparanormal.fr.
Certes, on pourrait dire que je leur fais de la publicité. Pourtant, un simple coup d’œil sur ce site révèle vite l’ampleur de l’absurdité : des articles et des vidéos dénués de toute recherche sérieuse. Ces contenus, sans substance, accumulent des lieux communs ridicules, les uns après les autres.
Sous couvert de termes comme “scientifiques” ou « Nasa », leurs publications nous servent des titres à sensation : « Possessions démoniaques causées par l’alcoolisme », « Une femme photographie le fantôme de son chien », ou encore, « Rencontres réelles avec des démons lubriques ». Et ce n’est pas tout : ils affichent même des titres aussi absurdes que « Un homme est mort pendant 23 minutes » (impossible médicalement) ou « Une grosse bête noire photographiée près d’un stade en Angleterre ».
La photographie devient ici une présence, une preuve, une mise en scène du désir…
La photographie ici devient présence, preuve, mise en scène du désir. Ces images spirites exploitent le jeu de chacun avec les limites floues des théories pseudo-scientifiques. Elles mélangent une spiritualité désuète avec un rationalisme de façade.
On pourrait continuer la liste, mais en tombant sur des références comme “Ghostadventure”, on comprend que ce site n’a rien d’informatif.
Le plus troublant n’est pas tant leurs articles – bien agencés, sur un site visuellement agréable. Le pire, c’est qu’en se faisant appeler “preuves du paranormal”, ils manipulent les plus crédules, les poussant à croire des absurdités si énormes qu’elles en deviennent pathétiques. Pourtant, ceux en quête de sensations les avalent sans question.
Il est essentiel de redéfinir les notions de preuve, d’objectivité, et de rationalité. En voulant tout “prouver”, ils ignorent les limites de la connaissance métaphysique. Notre esprit ne peut saisir l’infini. Entre foi et probabilité, ces savoirs restent rarement empiriques.
Les groupes Facebook qui ont de paranormal que le titre…
Ils publient des articles garnis d’images effrayantes et d’émoticônes bien choisis. Ces éléments, accompagnés de vidéos risibles, sont leur seule « preuve » de crédibilité. Leur véritable objectif ? Alimenter un public peu informé qui se régale de « likes » sur des histoires trompeuses. La véracité ? Peu leur importe, tant que ça génère des clics.
De mon côté, j’ai tenté de les contacter à plusieurs reprises. Armé de mon livre, Les portes de l’esprit, et des recherches appuyées par le CNRS, l’INAD, l’IMI, des médiums sérieux et le plus grand parapsychologue de France, j’espérais des réponses. En vain.
Mensonges par omission ou simple incompétence ? Je leur laisse le bénéfice du doute. Mais je n’aurai de cesse de vous alerter : il est crucial de vérifier chaque information, surtout dans le domaine du paranormal. Mon conseil ? Évitez ces sites « paranormaux », si vous ne voulez pas devenir les fantômes de votre propre savoir.
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