Illustration représentant une figure masquée manipulant les réseaux sociaux YouTube, TikTok, Instagram et Facebook, dénonçant la fausse bienveillance et la manipulation dans la voyance, par Sophie Vitali.

Quand les justiciers autoproclamés débarquent dans l’univers de la voyance !

Aujourd’hui, je suis une nouvelle fois atterrée. Chaque jour, on m’envoie des liens de vidéos où les mêmes pseudos justiciers, ces Zorros en carton, sévissent sur les réseaux sociaux.

Et ce matin encore, grande surprise : il est très étrange de retrouver, dans une certaine vidéo sur YouTube, des propos que j’ai moi-même tenus en direct sur la chaîne Kurious Anima… avec la même intonation, les mêmes tournures. Une imitation à peine maquillée, mais suffisamment cynique pour que le message soit détourné.

À croire que sauver le monde est devenu un sport de compétition sur les réseaux sociaux. Entre deux tutos TikTok et trois clashs sur YouTube, une nouvelle catégorie de “héros” s’est autoproclamée : les Zorros de la voyance !

Des justiciers masqués d’une fausse bienveillance, bien décidés à abattre ceux qu’ils n’aiment pas… Mais attention, pas pour votre bien. Non, ici, il est uniquement question de régler des comptes personnels, de salir, de manipuler l’opinion publique, comme on retourne sa veste au moindre vent contraire.

Derrière leurs masques de bienveillance, les nouveaux Zorros sèment le chaos !

YouTube, TikTok, Facebook… Autant de scènes de théâtre où ces pseudo-chevaliers blancs montent sur leurs grands chevaux pour soi-disant “protéger” les âmes perdues. Mais derrière leurs discours dégoulinants de bonnes intentions, se cache une mécanique de harcèlement parfaitement huilée.
Triste ironie, n’est-ce pas ? Ceux qui prônent l’amour et la lumière sont bien souvent les premiers à dégainer leur venin.

Alors, comment en est-on arrivé là ?
Accrochez-vous, car ce que vous allez découvrir pourrait bien faire voler en éclats votre vision du monde spirituel !

Comprendre le phénomène des nouveaux “Zorros”

Qui sont-ils vraiment ?

En surface, ils semblent être des défenseurs du bien, brandissant fièrement la bannière de la justice spirituelle. En réalité, ce sont bien souvent des personnes frustrées, blessées par des querelles personnelles avec des voyants ou des médiums. Des litiges privés qui dégénèrent en véritables croisades publiques.

Le plus ironique dans tout cela ? Ce sont toujours les premiers à dégainer l’étiquette de “pervers narcissiques” pour dénoncer ceux qu’ils veulent abattre.

Pourtant, si l’on gratte un peu sous le vernis, on découvre que ces pseudo-justiciers sont eux-mêmes de redoutables mythomanes manipulateurs, capables de s’inventer une vie sociale de pacotille… Histoire de lever le coude plus tranquillement en bonne compagnie !

Harcèlement et diffamation dans les Arts Divinatoires : agir face au chaos des réseaux en devenant les nouveaux Zorros de la voyance par Sophie Vitali membre de l'INAD et du SPPAD

Ils réussissent à rassembler une petite armée de suiveurs sous prétexte de “protéger les gens”. Mais en réalité, leur motivation n’est ni l’amour ni la justice : c’est la vengeance, pure et simple. Comme un enfant vexé qui renverse l’échiquier parce qu’il perd la partie.

Et pendant qu’ils s’agitent bruyamment sur YouTube et TikTok, les vrais justiciers, eux, œuvrent dans l’ombre. Ils défendent réellement la profession, souvent au détriment de leur vie personnelle, en s’engageant dans des associations ou syndicats reconnus par l’État, sans jamais en faire tout un cirque public.

Entre bienveillance affichée, fausse cagnotte Litchi et réalité cachée

Ah, cette fameuse bienveillance ! Ce mot magique qu’ils agitent comme un gri-gri pour paraître plus spirituels, plus éveillés, plus “connectés”. Mais pour nos Zorros 2.0, la bienveillance n’est qu’un camouflage. Un costume clinquant destiné à dissimuler la lame qu’ils tiennent fermement dans leur dos.

Ils prêchent l’amour en public, étalent de jolis discours débordants d’intentions pures… Mais derrière l’écran, ils orchestrent de véritables campagnes de dénigrement ciblé.

Comment ? Avec des vidéos YouTube au ton soi-disant “préventif”, des lives Facebook maquillés en “débats ouverts” ou encore des TikTok volontairement provocateurs pour déclencher l’indignation et faire le buzz. C’est de la manipulation émotionnelle pure et dure, menée avec un cynisme glaçant.

Certains n’hésitent même plus à franchir des lignes rouges : torpiller une cagnotte Litchi destinée à couvrir les frais d’obsèques d’une famille en détresse, sous prétexte de “protéger” la communauté. Et pour justifier l’indéfendable, ils détournent une vieille histoire : celle d’une personne ayant escroqué ses proches en simulant sa propre mort.
Manipuler l’émotion, salir l’authentique sous couvert d’anciens scandales : voilà leur méthode. Toujours plus loin, toujours plus bas.

La quête de visibilité à tout prix !

Et si, finalement, toute cette croisade n’était qu’une course éperdue à la reconnaissance ? Car oui, se poser en justicier sur TikTok ou YouTube, ça fait parler, ça fait du bruit… et surtout, ça fait grossir les abonnés. Des vrais abonnés s’entend, parce que les acheter, ça coûte un vrai budget !

Plus besoin de produire du contenu spirituel sincère et profond : il suffit de balancer un drama bien juteux, de lyncher un “ennemi” désigné, et hop, les compteurs explosent. Visibilité garantie !

Triste réalité : derrière les beaux discours moralisateurs, il n’y a souvent qu’un gigantesque besoin d’ego, de buzz, de reconnaissance. Ici, le “zéro respect” n’est pas une maladresse, c’est une stratégie assumée.

Voyance, bienveillance et élégance : les justiciers de la nouvelle ère

Illustration symbolique d'une figure masquée avec des ailes d'ange, affichant "Paix, Amour, Lumière" sur fond de réseaux sociaux, représentant la fausse bienveillance et la manipulation dans le monde de la voyance.

La bienveillance : outil marketing ou vertu sincère ?

À force de marteler des “paix, amour, lumière” sur toutes les plateformes, on en oublierait presque que la vraie bienveillance est silencieuse, discrète, authentique.

Chez nos Zorros de pacotille, la bienveillance est devenue un accessoire marketing. Une étiquette “spiritualité safe” à coller sur leur profil Instagram ou leur chaîne YouTube pour inspirer confiance et attirer les foules. C’est un peu comme offrir un bonbon empoisonné avec un grand sourire : joli à l’extérieur, mais toxique à l’intérieur.

Parce qu’au fond, ce n’est pas pour aider les autres qu’ils montent au créneau. C’est pour montrer qu’eux, ils sont les gentils. Et que tous les autres, surtout ceux qu’ils détestent en privé, seraient des monstres à abattre.

Sous l’élégance, la manipulation : décryptage d’une imposture

Quant à l’élégance… Parlons-en !
L’élégance spirituelle, la vraie, ce n’est pas de porter du blanc immaculé ou de balancer des citations de Bouddha entre deux reels. C’est une attitude intérieure. Une posture de respect, d’humilité, de silence même, quand il le faut.

Nos nouveaux Zorros, eux, se drapent dans une pseudo-élégance de surface. Photo de profil lissée jusqu’à l’os, bourrée de filtres pour cacher la misère, discours faussement posé et générique stylisé comme une marque de luxe.
Et pour couronner le tout, ils enveloppent leur storytelling de propos de justiciers en guerre contre un “chaos mondial” et des complots généralement farfelus, histoire d’être sûrs de nourrir l’angoisse et le mal-être de leurs abonnés.

Bien évidemment, ils en profitent pour faire la promotion de tous leurs amis qui eux ne sont pas virtuels ! C’est alors qu’un véritable télé-shopping de l’ésotérisme débute : poupée vaudoue, bracelets de protection, exorcisme à distance…

Mais si vous soulevez le tapis, vous découvrirez autre chose : la colère, l’envie, parfois même une haine viscérale.
L’élégance sans éthique ? Ce n’est qu’une coquille vide. Un écran de fumée pour maquiller des blessures jamais guéries.

La dérive vers le “zéro respect” sous couvert de protection et de copinage !

Manipulations et diffamations déguisées :

Les dérives ne se contentent plus de murmurer dans les coulisses. Elles hurlent sur la place publique. À coups de montages vidéo dramatiques, de captures d’écran tronquées et de témoignages douteux, ces “Zorros” fabriquent de toutes pièces des accusations pour détruire ceux qu’ils ont ciblés.

Et là où ça devient vraiment malsain, c’est quand ils manipulent leur communauté. Ils utilisent la peur (peur d’être escroqué, peur d’être manipulé) pour rallier les indécis à leur cause. Résultat : des voyants sérieux se retrouvent cloués au pilori pour une querelle privée transformée en lynchage public.

C’est du grand art : on appelle ça du gaslighting collectif. Et tout ça, au nom de la “lumière” ? Allons donc…

Le cyberharcèlement dans le milieu spirituel :

Le cyberharcèlement, on en parle ? Il y a quelques semaines, j’ai d’ailleurs pris la plume pour dénoncer ces dérives dans un article consacré au harcèlement dans le milieu de la voyance. Un sujet tabou, mais ô combien nécessaire.

Parce que sous couvert de “protéger les gens”, ces pseudo-justiciers glissent doucement mais sûrement vers des comportements toxiques :

  • Insultes voilées,
  • Harcèlement en bande organisée,
  • Menaces déguisées.

Et lorsque quelqu’un ose les mettre face à leurs propres contradictions, ils n’hésitent pas à utiliser tous les moyens pour faire retirer les vidéos gênantes. Celles qui les confrontent à une réalité : la leur, pleine de vide…

Ce n’est plus de la dénonciation, c’est de la chasse aux sorcières 2.0. Et pas n’importe laquelle : une traque acharnée de “sorcières mal aimées”, pointées du doigt pour nourrir le mal-être et satisfaire les egos blessés.

Et dans cette chasse, peu importe les dégâts collatéraux : réputation ruinée, clients perdus, moral brisé… Tant que l’ego de notre Zorro en herbe est flatté, tout est permis !

Les conséquences sur le monde de la voyance

Perte de confiance des consultants :

Le premier dommage collatéral de ce triste cirque, c’est la confiance. Celle des consultants qui ne savent plus à qui se fier. À force de voir des accusations fuser à tout-va sur TikTok ou YouTube, beaucoup finissent par croire que tout le milieu de la voyance est pourri jusqu’à la moelle.

C’est injuste, dramatique même, pour tous ces professionnels sincères, compétents, qui œuvrent dans l’ombre avec amour et humilité.

Un voyant n’est pas parfait. Mais il n’est pas non plus coupable de tous les maux simplement parce qu’un pseudo Zorro en mal de reconnaissance l’a décidé.

Quand la voyance divise : communautés déchirées par la haine

Et que dire des communautés ? Elles explosent. À coups de “camp du bien” contre “camp du mal”, d’attaques sournoises et de divisions.

Au lieu de construire des ponts, on érige des murs. Au lieu de tendre la main, on pointe du doigt.
La voyance, cet art subtil et intime, se transforme alors en champ de bataille où la spiritualité devient un simple prétexte pour déverser sa haine.

Et si, finalement, les vrais ennemis de la lumière étaient ceux qui prétendaient la défendre ?

Quand le besoin d’être “sauveur” cache une blessure narcissique

Le syndrome du héros spirituel :

On ne naît pas Zorro autoproclamé par hasard. Derrière l’épée brandie et le masque de la vertu, il y a généralement une vieille blessure d’ego mal cicatrisée. Un besoin irrépressible d’exister, d’être vu, d’être applaudi peu importe les moyens.

Se poser en “sauveur” permet d’endosser un rôle flatteur. On devient l’illuminé qui démasque les méchants voyants, le chevalier blanc dans un monde spirituel soi-disant corrompu. Et devinez quoi ? Plus la douleur intérieure est forte, plus la quête de reconnaissance extérieure est dévorante.

Ce n’est pas de la spiritualité, c’est du théâtre. Un spectacle triste où l’ombre se cache sous un projecteur de lumière.

Entre besoin de reconnaissance et quête d’ego

Il faut appeler un chat un chat : beaucoup de ces nouveaux Zorros cherchent moins à sauver qu’à briller.

La quête d’ego est maquillée en mission divine. Les “preuves” de leur combat ? Des messages sorties de leur contexte, de fausses plaintes déposées, des rumeurs amplifiées par de soit-disant vidéo qui n’existe plus ? Leur but ? Devenir une référence incontournable sur Instagram, Facebook ou YouTube. Quitte à écraser des innocents sur le chemin.

Et si on inversait les choses ? Un vrai sauveur ressent-il vraiment le besoin de crier ses bonnes actions sur tous les toits ? L’authentique lumière n’a pas besoin de mégaphone pour briller.

Se protéger des “nouveaux Zorros” : retrouver le bon sens !

Effet Dunning-Kruger pourquoi les pseudo-experts prolifèrent sur Internet ? Par Didier Santiago

Aiguiser son discernement pour ne plus se laisser piéger :

Face à ces pseudos justiciers 2.0, il est vital d’aiguiser votre discernement. Pas besoin d’être médium pour ressentir ce qui sonne juste et ce qui sonne faux.
Observez les comportements : un vrai protecteur inspire la confiance sans jamais semer la peur. Un faux sauveur, lui, sème la suspicion pour mieux diviser.

Posez-vous  les bonnes questions :

  • Pourquoi cette personne critique-t-elle autant ?
  • Qu’a-t-elle à y gagner ?
  • Est-ce que son discours élève ou abaisse ?

Le discernement, c’est votre meilleur bouclier. Il vous évitera de tomber dans les pièges émotionnels savamment tendus par les “Zorros” en mal de reconnaissance.

Ne pas se laisser entraîner dans des guerres d’ego

Sérieusement, qui a envie de passer ses journées à commenter des vidéos toxiques ? À liker des publications haineuses ou à participer à des débats stériles sur Instagram ou YouTube ?
À chaque réaction, chaque partage, vous leur donnez exactement ce qu’ils cherchent : de la visibilité. Et parfois pire encore…

Certains n’hésitent pas à utiliser leurs propres abonnés pour faire le sale travail à leur place, multipliant ainsi les attaques sans jamais se mouiller eux-mêmes.

L’élégance spirituelle, c’est aussi savoir se retirer en silence, sans fracas ni justification. C’est refuser d’alimenter les flammes et choisir de protéger votre énergie comme un trésor précieux.

Parce que votre lumière mérite mieux que de briller au milieu de leur obscurité.