J’ai rencontré Olivier Bernard lors de l’écriture de son ouvrage Les portes de l’esprit. Cet auteur m’a contacté par mail, et notre échange a vite débouché sur plusieurs projets d’émissions. récemment, lors de l’émission connaissez-vous les lueurs célestes sur Mystik Radio, Olivier m’a parlé des menaces, des railleries et de la déstabilisation dont il est victime.
Avec son accord, je publie ici son article, initialement diffusé sur sa page Facebook. Un article fort, qui témoigne de sa colère et de son incompréhension face à la méchanceté gratuite et à l’injustice qu’il a rencontrées dans ce domaine où règnent, en théorie, altruisme et harmonie.
Découverte d’un « Faux Monde » : entre altruisme et capitalisme
En 2019, j’ai fait une entrée fracassante dans le monde de l’ufologie, pensant rejoindre un espace d’ouverture et de partage. Quelle déception de découvrir un « faux monde », peuplé de belles paroles et de fausses valeurs. La médiumnité et l’ufologie devraient-elles être réservées à une pseudo-élite qui se prétend détentrice de la vérité ultime ? À mon grand regret, cette chasse gardée n’a rien à voir avec le scepticisme ou la vérité. Elle repose avant tout sur le capitalisme et l’ego.
Le choc des attentes : un milieu qui devait être spirituel
J’évolue dans un milieu qui, en principe, devrait prôner l’ouverture d’esprit. Or, ce n’est pas ce que j’y ai trouvé. Dans cet univers, l’ego l’emporte souvent sur la quête de sens. Derrière les belles phrases, je vois des jeux de pouvoir et un manque cruel d’authenticité.
Le pouvoir de l’ego et du capitalisme :
L’ufologie, aujourd’hui, se construit autour d’intérêts financiers et d’une course à la reconnaissance. Ce qui compte, ce n’est plus la recherche de vérité, mais bien la reconnaissance d’une poignée de personnes autoproclamées experts. Cette connaissance censée être tourné vers la vérité et l’altruisme semble contrôlé par des intérêts égocentriques.
Les limites de l’ufologie actuelle :
L’ufologie est devenue une structure figée, enfermée dans une pensée unique où la diversité d’opinions est mal vue. Ce domaine, autrefois ouvert, est maintenant limité par un système où l’indépendance et l’ouverture d’esprit sont perçues comme des faiblesses.
Dictature de la pensée unique : refuser le moule des enquêteurs autoproclamés
Aujourd’hui, les enquêteurs autoproclamés dominent l’ufologie. Ils recueillent des témoignages sans analyse réelle, et arborent des titres conférés par des organismes eux-mêmes auto-proclamés. Ces « titres » ne mènent qu’à une seule vision de l’ufologie, restreinte et figée.
L’illusion de la reconnaissance : grades et légitimité
Dans l’ufologie actuelle, il faut obtenir des titres, des grades, des badges. La reconnaissance repose sur ces distinctions, souvent attribuées par des groupes auto-proclamés. Cette hiérarchie décourage toute remise en question et empêche les perspectives alternatives de s’exprimer.
Un manque de diversité intellectuelle
L’ufologie suit une pensée strictement matérialiste et réductionniste. Ce cadre néo-darwinien limite la compréhension des phénomènes inexplicables. Il est devenu impossible d’aborder ces mystères sous d’autres angles. Pourtant, la complexité de ces phénomènes appelle à une diversité de perspectives, au-delà de cette pensée unique.
Une communauté en déclin :
L’ufologie française, autrefois flamboyante dans les années 1970, n’a arrêté de s’appauvrir jusqu’à aujourd’hui. Ce domaine traverse une période de déclin, bien éloignée de son âge d’or, où la télévision et les radios multipliaient les émissions sur les OVNI. Le cœur même de l’ufologie est en péril.
La fin de l’âge d’or de l’ufologie : du succès des années 1970 à l’époque contemporaine
À l’époque, les revues comme Lumières dans la nuit rassemblaient des milliers de lecteurs passionnés. Aujourd’hui, cette même revue peine à atteindre les 850 abonnés, alors qu’elle comptait 5 000 lecteurs il ya quelques décennies. Les ventes de livres sur le sujet ont également chuté, passant de 10 000 exemplaires pour un bon livre à seulement 1 000 aujourd’hui.
Les publications et les émissions sur l’ufologie, jadis populaires, sont désormais rares. Des chiffres historiques, comme Gérard Lebat, animateur des Repas ufologiques de Paris, déplorent cette baisse d’intérêt. Ce déclin reflète un désengagement global, même parmi les passionnés de longue date.
Les influences culturelles et médiatiques :
Certains imputent cette désaffection aux séries et films comme X-Files, qui ont transformé les OVNI en pure fiction. D’autres pointent les « délires » des ufologues les plus extrêmes, souvent relayés sur des groupes Facebook. Ces publications non modérées, comme celles affirmant qu’Adèle est une reptilienne, nuisent à la crédibilité de l’ufologie.
Entre enlèvements et sectes : la fragmentation de l’Ufologie
Les « lunatiques », de leur côté, sont convaincus d’avoir été enlevés par des extraterrestres. Ces individus, souvent isolés dans leurs croyances, sont persuadés d’avoir vécu des expériences extraordinaires. Des sectes, comme celle de Raël, proposent encore d’autres interprétations, certaines plus controversées les unes que les autres. C’est interminable ! Ces visions extrêmes alimentent les divisions au sein de l’ufologie, rendant difficile toute approche sérieuse du sujet.
Problèmes internes et polémiques : conflits dans la communauté ufologique
La communauté ufologique est marquée par des conflits internes et des rivalités. Ces tensions s’expriment souvent par des attaques personnelles et des tentatives de censure, des comportements qui éloignent les chercheurs sincères.
Un jour, alors que je partageais un article d’une association, j’ai reçu un appel agressif de sa direction. Ils m’accusaient de n’avoir aucun droit de relayer ce contenu, malgré ma mention des sources. Loin d’encourager la diffusion de l’information, cette attitude trahit une autarcie visant à préserver un profit financier.
Mon indépendance remise en question :
Après la publication de mon livre, ma liberté d’expression a suscité des réactions hostiles au sein des cercles ufologiques. Mon approche, trop libre au goût de certains, m’a valu des commentaires désobligeants sur la page de vente de mon livre, visant à me discréditer. Ces attaques, pour la plupart orchestrées par une minorité influente, montrent bien l’emprise des groupes fermés sur ce domaine.
Le scientisme et l’obscurantisme :
Ceux qui s’accrochent au scientisme et à une approche matérialiste de l’ufologie deviennent les véritables freins à la recherche. Ces personnes, comme de vieux musiciens classiques incapables d’apprécier la pop, peinent à concevoir l’ufologie sous un autre angle. Ce dogmatisme matérialiste nuit à la compréhension des phénomènes qui exigent pourtant une ouverture d’esprit.
Mon retrait de l’Ufologie : les raisons de ma décision
En observant ce déclin et les tensions grandioses, j’ai décidé de me retirer de l’ufologie publique. Mon choix n’est pas un renoncement à ma croyance, mais bien une prise de recul face aux dérives d’une communauté en perte de sens.
L’ufologie est contrôlée par des gardiens autoproclamés qui imposent une vision rigide et inflexible. Cette structure hiérarchique empêche les approches indépendantes et étouffe les tentatives de renouveau.
La fin d’une ère :
L’ufologie traverse une crise existentielle. Son âge d’or est derrière nous, et ceux qui s’accrochent aux dernières parcelles de pouvoir freinent tout changement. Aujourd’hui, je constate que ce milieu se concentre davantage sur la conservation des privilèges que sur la recherche de réponses.
Mon message aux lecteurs :
À mes lecteurs, à ceux qui m’ont suivi, je vous adresse un message de gratitude. Que les énigmes extraterrestres et les mystères de l’univers continuent d’être des sujets d’émerveillement et d’interrogation. Puissions-nous, un jour, les comprendre davantage, loin des querelles et des égos.
[…] ont truqués de nombreux clichés, semant par la même occasion le l’opprobre sur le phénomène Ovnis. Mais ce qu’ils n’ont pas pu truquer, fabriquer ou transformer se trouve partout dans […]