Liens karmiques, karma, dharma, flammes jumelles et contrats d’âme – Le Cercle Spirit avec Sophie Vitali

Vous êtes nombreux, lecteurs fidèles du blog de Sophie Vitali, à vous poser des questions profondes sur vos relations. Pourquoi certaines rencontres vous bouleversent-elles tant ? D’où vient cette impression de déjà-vu avec une personne ?

Dans l’épisode 2 du Cercle Spirit, diffusé sur Kurious Anima, Sophie explore avec clarté et bienveillance le sujet des liens karmiques et du karma. Avec ses invités, elle révèle ce que le dharma peut vous apprendre sur votre mission d’âme.

Cet article s’inspire directement de cette émission pour vous aider à mieux comprendre vos connexions spirituelles et évoluer avec conscience.

Les liens karmiques sont bien plus que de simples attachements émotionnels. En réalité, ils sont le fruit de contrats d’âme conclus dans des vies antérieures. Autrement dit, ces connexions ne sont jamais le fruit du hasard : elles surgissent pour réparer, guérir, ou compléter une leçon de vie non intégrée.

Dans son émission, Sophie Vitali insiste sur le fait que ces liens peuvent être à la fois douloureux et libérateurs. En effet, ils vous confrontent à vous-même, à vos schémas répétitifs, et vous obligent à reconnaître votre karma pour pouvoir avancer.

Le karma, c’est cette mémoire énergétique issue de vos actes passés. Le dharma, quant à lui, représente la voie à suivre pour évoluer. Souvent, ces deux forces se rencontrent dans vos relations les plus intenses, révélant ce qui doit être compris, libéré ou transcendé.

Le karma est la loi de cause à effet, où chaque action passée influence le présent. Il n’est pas une punition, mais un rappel à la conscience. Le dharma, lui, est votre alignement intérieur. C’est ce que vous êtes venus expérimenter dans cette vie. En suivant votre dharma, vous transformez votre karma.

Sophie explique dans Le Cercle Spirit que lorsque vous êtes sur votre vrai chemin, les relations s’harmonisent naturellement. Vos liens karmiques se transforment, certains se dissolvent, et d’autres se renforcent pour vous aider à grandir. Il ne s’agit pas d’éviter la souffrance, mais de comprendre sa raison d’être spirituelle.

Dans ses interventions, Soraya Dulorme insiste sur la nécessité d’agir avec sincérité pour évoluer spirituellement. Elle déclare :

« On ne peut pas tricher avec eux, vraiment. La sincérité est de mise dans ces moments-là. C’est impossible de mentir à la source. Vos véritables intentions… elles ne mentent pas. »

Elle évoque aussi l’importance de faire les choses avec le cœur, sans rechercher de bénéfice personnel :

« Si on le fait par intérêt, c’est archina. Il faut faire les choses avec votre cœur, avant tout. »

Soraya alerte également sur le faux karma des gens “bien-pensants” :

« Ces gens-là qui prient tous les dimanches et qui sont mauvais comme la teigne… C’est l’opposé. On fait des choses avec le cœur, c’est inné. »

Ces paroles résonnent avec le thème central de l’épisode : le karma n’est pas dans les apparences, mais dans l’intention vibratoire.

Didier Santiago, de son côté, apporte une vision lucide et nuancée de la loi karmique. Il insiste sur l’importance de ne pas oublier le dharma, complément essentiel du karma :

« On parle beaucoup du karma, mais pas assez du dharma. Et moi, je pense que le dharma, qui est peut-être l’opposé du karma, permet à certaines personnes de se reposer dans cette vie après avoir souffert dans d’autres. »

Il ajoute que certaines incarnations sont des pauses karmiques :

« Il y a des incarnations de transition… où l’âme se repose. Et parfois, ces gens peuvent se comporter comme des goujats sans en subir les conséquences. »

En abordant la justice karmique, Didier met en lumière les paradoxes entre justice terrestre et justice spirituelle :

« Quelqu’un en gagnant 800 000 € avec une opération financière, il a peut-être détruit la vie d’un village entier… Et pourtant, c’est lui que la société récompense. »

Son propos illustre une notion puissante : le karma ne se voit pas toujours à la surface, mais il agit toujours à un niveau subtil.

Gwenaël Letourneur aborde un sujet rarement discuté : le karma collectif familial. Selon lui, certaines âmes choisissent de s’incarner dans des familles difficiles pour purifier le karma ancestral :

« Tu as subi un karma collectif familial… Tu es venu pour aider à purifier tout ce karma-là. »

Il rappelle que même dans un karma collectif, le libre arbitre reste central :

« Même si on est pris dans un karma collectif, on a toujours le choix. Il y a le karma individuel, et l’âme sait tout. »

Il explique que l’âme choisit ces défis avant même l’incarnation :

« Avant que tu arrives sur Terre, tu l’as choisi. Ton âme savait pourquoi elle venait. »

Cette vision met en lumière l’idée que chaque souffrance a une raison d’être spirituelle, et que comprendre cela permet une libération profonde.

Comment savoir si vous vivez un lien karmique ? Dans l’émission, les intervenants abordent les signes concrets de ces connexions d’âme intenses. Contrairement à de simples attirances passagères, un lien karmique crée un impact immédiat, souvent déstabilisant. Il peut notamment réveiller des blessures profondes, issues d’une autre vie ou héritées d’un karma familial.

D’ailleurs, Didier Santiago rappelle que ces liens sont fréquemment conflictuels, en particulier dans l’enfance :

« Toutes les relations conflictuelles… on a eu des liens conflictuels avec au moins un des parents. Ça revient tout le temps. »

En réalité, ce type de lien est là pour déclencher une prise de conscience spirituelle, même si le chemin semble douloureux. Ainsi, si vous ressentez une connexion inexplicable, des émotions disproportionnées ou des schémas répétitifs dans vos relations, il est fort probable que vous soyez face à un contrat d’âme karmique.

Les liens karmiques ne sont pas tous amoureux. Ils peuvent aussi être familiaux, amicaux ou même professionnels. L’intensité est variable, mais ils ont tous un point commun : ils vous enseignent quelque chose sur vous-même.

En général, c’est le plus bouleversant. Une rencontre, une attirance immédiate, puis des tensions fortes, des séparations, des retours. Ce type de lien s’inscrit souvent dans un cycle de dépendance émotionnelle ou de réparation d’un karma passé.

Très fréquent, notamment dans l’enfance. Gwenaël Letourneur parle d’un karma collectif familial où l’âme choisit son incarnation pour aider à guérir une lignée :

« Tu as subi un karma collectif familial… Tu es venu pour aider à purifier tout ce karma-là. »

Parfois, une personne entre dans votre vie pour vous “sauver” à un moment critique. Ce type de lien est lié à une ancienne dette karmique que l’autre vient équilibrer. Ce sont des âmes qui « reviennent pour vous tendre la main », comme l’a décrit Sophie Vitali dans l’émission.

Ces termes sont souvent confondus, pourtant ils ne désignent pas les mêmes réalités spirituelles. En effet, une âme sœur est une présence bienveillante avec laquelle vous partagez un lien profond et apaisant.

À l’inverse, une flamme jumelle représente une polarité miroir : la rencontre est souvent brutale, déstabilisante, mais également profondément transformatrice.

Dans l’épisode, un témoignage fort vient illustrer cette réalité :

« Je sais pas si tu as dit que c’était une âme sœur, une flamme jumelle ou un lien karmique… Mais tu as dit que ça arrivait toujours après un gros traumatisme. Et j’ai vu ma vie, quoi. Tu as décrit ma vie. »

Autrement dit, ce genre de lien apparaît souvent après une épreuve difficile. Il s’agit là d’une rencontre programmée par l’âme elle-même, dans le but de favoriser une évolution majeure. Ce n’est donc pas un lien de confort, mais un véritable moteur de transformation intérieure.

Si le karma est la mémoire de vos actions passées, alors le dharma représente, quant à lui, le chemin à suivre pour grandir spirituellement. Autrement dit, c’est votre mission d’âme.

Dans ce contexte, lorsque vous vivez un lien karmique difficile, le dharma peut vous aider à comprendre le sens profond de la relation et ainsi éviter de rester bloqué dans la souffrance.

Didier Santiago l’a parfaitement exprimé dans l’émission :

« On parle beaucoup du karma, mais pas assez du dharma… Le dharma, c’est aussi des incarnations de repos. Des périodes où l’âme se repose après avoir beaucoup donné. »

En ce sens, comprendre votre dharma, c’est choisir de ne plus subir. C’est aussi décider de poser des actions justes, en alignement avec ce que votre âme est venue apprendre. Finalement, ce recentrage intérieur permet de transformer les relations karmiques en véritables opportunités d’évolution, plutôt qu’en cycles destructeurs.

Certaines relations karmiques sont là pour durer, d’autres pour être comprises, puis dépassées. Voici les étapes mentionnées dans l’émission pour vous aider à sortir de ce type de lien avec conscience :

Cela commence par une prise de conscience. Si vous vivez des émotions disproportionnées, une dépendance affective ou des schémas répétés, vous êtes probablement face à un lien karmique.

La souffrance vécue n’est pas une punition, mais une occasion d’éveil. Accepter la relation telle qu’elle est permet de sortir de la résistance émotionnelle.

Dans l’émission, les intervenants parlent de l’importance de « couper les cordes ». Cela peut être fait symboliquement par des rituels ou émotionnellement grâce à des pratiques comme la méditation, l’écriture ou la visualisation.

Didier Santiago partage aussi un conseil puissant :

« Il faut se pardonner. Pas que l’autre. Se pardonner soi-même aussi de s’être attaché à quelque chose qui nous faisait du mal. »

Voici une pratique simple, inspirée des propos de l’émission et accessible à tous, même sans expérience spirituelle.

1. Installez-vous dans le calme, assis ou allongé, les yeux fermés.

2. Visualisez la personne avec qui vous pensez avoir un lien karmique.

3. Observez les émotions qui émergent, sans les juger.

4. Dites intérieurement :
   « Je te remercie pour les leçons apprises. Je te libère et je me libère. »

5. Imaginez un fil lumineux qui vous reliait à cette personne, se dissoudre doucement dans une lumière dorée.

6. Respirez profondément, puis ouvrez les yeux.

Cette pratique ne coupe pas l’amour ou la mémoire. Elle libère le poids karmique qui vous empêche d’évoluer.

Chaque lien que vous vivez, aussi intense ou douloureux soit-il, n’est jamais un hasard. En effet, il porte un sens. Autrement dit, il résonne avec votre karma, et il vous pousse à suivre votre dharma. Comme l’a souligné Gwenaël Letourneur dans l’émission :

« Ton âme savait pourquoi elle venait. »

Plutôt que de fuir ces expériences, il est essentiel de les regarder en face. Cela signifie comprendre que vous n’êtes pas victime d’un sort, mais bien acteur de votre libération intérieure. En réalité, le karma n’est pas une malédiction, c’est une mémoire. Quant au dharma, il représente votre chemin de lumière, celui que vous avez choisi avant même votre naissance.

Ainsi, en suivant ces enseignements, vous commencez à sortir des cycles répétitifs, à faire la paix avec votre passé et surtout, à vous reconnecter à votre essence. Ce que Le Cercle Spirit nous enseigne, c’est que derrière chaque lien karmique se cache une porte vers votre véritable soi. Alors, osez l’ouvrir.