Qui est Didier Santiago présentateur de la chaine YouTube : Kurious Anima ?

Bonjour Didier, je te remercie d’avoir accepté de répondre à mes questions. Comme de nombreux abonnés de ta chaîne Kurious Anima, je souhaite en apprendre davantage sur l’homme.

Je suis quelqu’un de Kurieux ou plutôt de Kurious. Nous avons en nous le règne végétal sous la forme des liquides et fluides comme le sang pour n’en citer qu’un. Nous avons aussi le minéral à travers notre structure osseuse qui nous relie naturellement aux pierres et aux cristaux. Enfin, les muscles qui nous ont permis la mobilité que l’on nomme l’Anima. Il initie le mouvement (au contraire des plantes et des pierres qui semblent inertes par l’absence de mouvement).

À ne pas confondre avec la croissance qui est autre chose. Anima fait penser à la racine du mot “Animation” et je trouve que cela me définit assez bien en tant qu’Animateur Kurieux. Aussi dans l’autre sens, on pourrait penser aussi que je suis un Kurieux Animal.😉 Ce qui n’est pas pour me déplaire…

J’ai eu une admiration pour mon père pour sa capacité à traiter tous les sujets. Il lisait beaucoup et sa culture était vaste. Bien qu’il ait été violent, et ce, dans ses coups et ses propos, j’ai très vite compris que me cultiver me permettait de voyager dans ma tête. Une évasion pour fuir un quotidien dangereux et incertain dans un contexte familial tendu.

Dans notre culture hispanique, le Flamenco accompagnait nos soirées moroses lorsque les assiettes étaient vides. On gazouillait de nos cordes vocales par des chants puissants pour ne pas entendre nos ventres gargouillés de faim. Mes frères avaient tous choisi la guitare et le chant comme moyen expressif.

Moi, tel un exutoire à ce climat clivant, je décide de prendre les percussions pour taper sur autre chose que des personnes afin d’exhorter ma colère et devenir un électron libre.
C’est ainsi que je suis devenu batteur…

La musique a été ma première campagne de vie, c’est une femme que l’on n’oublie jamais. En tant que batteur professionnel, je deviens un chef d’orchestre qui bat la mesure. Tant que je ne donne pas le clic avec mes baguettes pour lancer le tempo, le groupe ne démarre pas. Moi qui n’avais aucune emprise sur rien, j’avais enfin le contrôle de quelque chose… Ce fut ma première revanche sur la vie.

Un jour, un technicien en électronique vient à la maison pour réparer la télévision qui était cassée. Un paradoxe pour les moins de 40 ans qui ne peuvent comprendre qu’à l’époque une télévision coûtait un bras. L’autre paradoxe, c’est que, bien que nous ne mangions pas toujours à notre faim, mon père trouvait le moyen, pour son confort personnel, d’acheter une télévision hors de prix et en couleur “s’il vous plaît”…

Bref, cet électronicien ouvrit l’arrière de la télévision et je découvris ce qui se cache derrière cette diablerie technologique. Après son départ, je me suis immédiatement passionné pour l’électronique. Cela me fascine et je commence à apprendre en autodidacte en me rendant souvent à la bibliothèque.

Je lis beaucoup de magazines scientifiques dont les dernières pages donnent quelques idées de montage avec des schémas techniques. Ils comportent des composants pour de petites réalisations comme un clignotant à Led par exemple (ça change des prédictions astrologiques signes par signes habituelles présentes dans beaucoup de magazines.)

Plus tard, de plus en plus de personnes me sollicitent pour réaliser leur installation de sono automobile. J’anime des mariages, des baptêmes et des fêtes d’anniversaire pendant un temps…

Je passe mon diplôme d’électronicien… Seulement, c’est trop tard ! Lorsque j’arrive sur le marché du travail, les télévisions cathodiques sont en passe d’être supplanté par les téléviseurs plasma, les magnétoscopes VHS par le DVD.

Tout est chamboulé et je ne suis pas formé pour les technologies numériques. Pas de pot, ma galère commence par un mauvais dépard… Je n’ai même pas le temps d’acquérir de l’expérience dans ce métier que mes connaissances sont déjà obsolètes.

J’enchaîne les petits boulots et en parallèle, je me passionne pour l’informatique à une époque où Internet n’existe même pas et où le PC n’est pas encore normalisé. Commodore, Thomson TO9 et Amiga sont les machines exotiques du moment dont je me sers. Puis, je découvre la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) et je deviens ingénieur du son.

J’enregistre des groupes dans divers studios et home studio. Mes enregistrements impressionnent au point que je suis embauché dans un studio associatif où je travaille le son. J’enchaînerai ainsi l’enregistrement de titres musicaux pendant 5 ans.

Fort de cette expérience, je suis engagé dans une société de spectacle et d’événementiels. Des années inoubliables où j’expérimente plein de choses et de concepts nouveaux avec des budgets conséquents. Toy Story de Pixar vient de sortir et la 3D me subjugue.

Nous sommes en 2012, la fin d’un monde s’annonce et mon monde à moi s’écroule avec. Après tant de tentatives et de reconversions sans succès, je perds confiance en la vie, le désespoir me gagne, je m’isole et ferme mon cœur…

Quelques semaines plus tard, je suis repéré par mes travaux pour devenir formateur en PAO et en web dans un centre géré par l’État. J’y travaille pendant 2 ans, mais là aussi, je me lasse comme un éternel insatisfait, je démissionne.

Je me remets entièrement entre les mains de l’univers. L’attente est longue mais salvatrice, car je tombe par hasard sur Lorenzo Pancino. C’est un comédien exceptionnel et je suis sa formation pour devenir Voix-Off.

C’est avant tout une décision stratégique, car une Voix-Off travaille depuis son domicile. Elle ne se déplace pas beaucoup et les contacts avec les autres humains sont limités au strict minimum.

En outre, c’est un boulot bien payé, si votre voix plaît… Un job taillé sur mesure pour moi qui ne souhaite plus aucune interaction avec les autres. Je prête mon organe vocal pour des projets d’annonces radio. Puis, je travaille sur une courte série américaine de 4 épisodes où j’incarne la voix française du Père Noël pour Microsoft.

Comme par hasard, je dois remplacer au pied levé un animateur à la dernière minute ! Il se trouve que c’est un festival de danse Flamenco à Valence. Seulement, l’animateur ne parle pas un mot d’Espagnol ! L’équipe, connaissant mes origines linguistiques maternelles, me met sur le projet.

C’est ainsi que je me retrouve propulsé en tant qu’animateur, malgré moi. Je le vis assez mal, car j’ai travaillé dur pour ne pas apparaître à l’écran… L’univers en a décidé autrement ! Comme quoi, on ne peut lutter contre son destin et c’est en cherchant à l’éviter qu’on finît par le rencontrer.

Cependant, on me confie régulièrement des plateaux qui ne sont pas faciles. C’est un véritable challenge à chaque fois ! Je réalise l’une des toutes premières interviews avec Élodie Poux, qui va devenir une figure emblématique de la nouvelle génération du rire. Élodie recevra même le prix du jury lors de son passage au festival international du rire de Tournon, parrainé cette année-là par Popeck.

Popeck qui d’ailleurs me fera vivre un enfer durant son interview. Il ne prêtait aucune attention à mes questions et ne parlait que du rejet des médias mainstream à son égard. En bref, son amertume crevait l’écran, car il ne supportait pas le fait d’avoir fait son temps.

Dans ce même temps, j’adhère à une association qui fait venir des grands noms de la spiritualité et du développement personnel. C’est alors que je côtoie et interviewe des personnalités telles que Pierre Rabhi, Frédéric Lenoir, le regretté Guy Cornaud, Lise Bourbeau, Marie-Lise Labonté. Je rencontrerai aussi Michel Odoul, Jacques Martel, Laîla Del Monté, Patricia Darré, Brigitte Lahaie et j’en passe. J’assiste pendant plusieurs années à environ 50 conférences par an en ayant un accès privé et privilégié avec les intervenants.

La double rupture avec cette Web TV et l’association pour laquelle j’ai travaillé bénévolement pendant plus de 3 ans survient lorsque je veux me lancer dans la création de ma propre chaîne. Je ne reçois aucun soutien de la part de mes anciens collègues, ce qui me déçoit terriblement. Je suis atterré en comprenant que je n’étais qu’un pion utilisé pour mes compétences et mes talents techniques particuliers…

Moi qui pensais avoir trouvé une famille provisoire d’adoption sincère… La peine me dévaste et cette déception m’amène au point de somatiser une maladie auto-immune… Hospitalisé, je m’effondre…

En 2015, j’ai débuté la chaîne en étant seul maître à bord, grâce au soutien indéfectible de Christine et à la force du poignet. Même si les débuts sont difficiles, Christine a une foi inébranlable en moi. Je tente de fédérer des thérapeutes locaux et je tourne en studio les premières formations. Je fais des lives qui rassemblent quoi…

Entre 5 et 10 personnes sont en ligne durant les directs. Je m’éclate, c’est incroyable ! Ça me plaît et pour la première fois de ma vie, je me bats pour un projet qui n’est qu’à moi et qui ne démarre que de ma volonté.

Si vous voulez trouver la différence, c’est très simple. Un Youtubeur utilise un matériel minimal au départ pour faire ces vidéos. Alors qu’un vidéaste utilise du matériel beaucoup plus sérieux et professionnel avec de vraies caméras et une équipe de tournage. N’oubliez pas que je faisais déjà du montage et de la réalisation avant YouTube, qui a vu le jour en 2005.

Alors certes, aujourd’hui des gros Youtubeurs ont des moyens techniques dignes des réalisations de séries diffusées sur Netflix. Toutefois, ils en viennent à s’équiper ainsi après que leur renommée soit faite avec plusieurs millions d’abonnés à leur actif… Le plus petit vidéaste, lui, investit seul dans son matériel alors qu’il n’a pas encore son premier client. Vous constatez que la démarche est très différente.

Le Youtubeur démarre avec son téléphone ou son ordinateur portable, et il fait avec ce qu’il a sous la main. Le vidéaste, lui, s’interdit une telle imposture professionnelle ! C’est incomparable. Je faisais de la vidéo, du montage, des effets spéciaux, de la 3D et de la réalisation bien avant l’existence de YouTube.

Aujourd’hui, un gosse de 8 ans va voir un tutoriel sur YouTube. En moins de 5 minutes, il aura la méthode et les outils qui vont bien et qui vont tout automatiser sans effort. Quel est le sens de cela ? Où se situent le mérite et la recherche ? Retirez ces béquilles technologiques et ils ne savent plus rien faire de leurs 10 doigts… Moi, je sais comment ça fonctionne en profondeur même si je n’ai plus le désir d’en réaliser aujourd’hui, car j’ai perdu depuis le temps ce savoir-faire.

Ma vision est que l’ésotérisme, aujourd’hui, est perçu comme sectaire, inaccessible, perché et trop austère, triste et mal exprimé en plus d’être mal compris par un public enfermé par la pensée mainstream. Quand tu es “branché” éso, tu es considéré comme “hors société”, un original, une personne peu fréquentable

Le côté austère et tristounet me dérange beaucoup, car faire culpabiliser le public sur le fait qu’on ne doit pas rire ou plaisanter avec les anges, par exemple, est une hérésie! Pourquoi cela ? Parce que les anges se fendent la gueule et rient beaucoup de nous.

Ils rient aussi de nos sottises et inquiétudes infondés sur nos lendemains si dérisoires à leurs yeux que nous devons le plus sincèrement possible se poser la question suivante : “Est-ce que ce qui occupe mon esprit actuellement aurait autant d’importance sur mon lit de mort ?”…

Dans la plupart des cas, pour ne pas dire dans la majorité des cas, la réponse sera “non” ! Imaginez la stupeur de nos défunts et des anges de toutes catégories. Ceux-ci comprennent parfaitement que nos incarnations terrestres ont des besoins concrets et réels.

Il faut bien que jeunesse se fasse ! On ne dira jamais à un adolescent geek que sa console de jeu est futile, car il vous répondra que pour le moment cette console représente tout pour lui, que c’est son univers.

De plus, en tant que parent, nous ferons volontiers un crédit à la consommation pour lui payer sa console. Bien que l’on sache par expérience qu’il rira plus tard de son attitude en disant que c’était une attitude stupide et immature… Voilà, selon moi, comment l’autre côté perçoit notre psyché : des enfants qui accordent de l’importance à des possessions inutiles

En effet, ils sont des centaines, voire des milliers de cerveaux en direct. Cette alchimie du moment crée des interactions inattendues. Ils me proposent des questions originales et l’interview devient interactive et collégiale.

Le public ne reste pas passif et devient un acteur essentiel de l’émission. Toutefois, je garde le contrôle du fil conducteur et du déroulé. Ce sont des émissions collaboratives dont je suis le maître de cérémonie.

Mon frère aîné, Antoine, s’est donné la mort en se tirant une balle dans la bouche avec son fusil le 07 décembre 1996. Il mourut le lendemain, le 08 décembre le jour de l’anniversaire de ma mère… Tous mes frères et sœurs, nous sommes au nombre de 7, sommes sortis ce soir-là.

Selon les témoignages et l’enquête de Poilice, mon frère Antoine, désemparé et désespéré, s’est rendu dans plusieurs maisons pour trouver du réconfort. Il ne trouvera personne puisque nous étions tous absents. Les portes sont restées closes… En dernier lieu, il a tenté de se rendre chez ma mère pour se confier. Mais c’était l’une des rares fois où elle s’octroyait une sortie. Ma mère ne sort en général qu’une fois par an, c’est vous dire…

Après cette dernière tentative de consolation échouée, il s’est réfugié dans une ferme à rénover qu’il venait d’acheter pour commettre l’irréparable.

L’incompréhension face à de telles circonstances m’a sidéré. Comment la vie a-t-elle pu mettre en place une telle détresse sans lui laisser aucune chance de corriger le tir ? (Sans jeu de mots malsains).

Il avait précisé que c’était un de mes frères ou mon père et que ce décès serait consécutif à un problème de cœur… À ce moment-là, mon père était sorti d’une hospitalisation pour un double AVC, donc tout le monde chez moi a immédiatement pensé à lui et s’est précipité à son chevet. Quant à moi, je n’étais pas convaincu, problème de cœur oui, mais non-physique plutôt sentimental. Donc j’ai décidé d’aller voir mon frère pour des raisons que je ne peux pas expliquer.

J’ai longuement discuté avec lui, en lui demandant clairement s’il découvrait que sa femme le trompait. Que ferait-il ? Quelle serait sa réaction ? Ne me demandez pas pourquoi j’ai élaboré ce scénario, c’est comme si je savais ce qui allait se passer. Il m’a répondu qu’il reviendrait habiter chez notre mère et profiterait de la vie…

Cependant, il n’a pas respecté ses paroles devant le fait accompli. Ainsi, je ne peux même pas dire : “Mon Dieu, si j’avais su, je lui aurais exposé les faits pour le dissuader, afin qu’il agisse autrement”.

Cette affirmation de la part d’Audrey Chapot a bouleversé une croyance en moi très ancrée sur la certitude que la taille moyenne n’allait que vers un étirement croissant. Elle a précisé que pour l’intelligence il en est de même et que le futur ne donnera pas forcément une humanité plus sage.

Vannina Schirinsky, bien que médium, regrette le décès de sa mère. Lorsque je lui ai fait remarquer qu’en tant que médium, elle a toujours un contact permanent avec sa mère de l’autre côté. Elle me répondit que certes, le contact avec elle est maintenu, mais que chaque incarnation est un chef d’œuvre de précision.

Ainsi, chaque brin d’herbe, chaque soupir, chaque mot, chaque forme au moment de l’incarnation, la configuration et les rôles de vie qui nous sont attribués sont uniques. La configuration de cette vie où sa mère est la maman de Vannina, née dans telle ville, à tel jour, mois et heure, avec ce destin ne se reproduira jamais. C’est une paramétrage millimétrique et particulier qui rend chaque incarnation précieuse.

Gislaine Duboc, une chamane pleine de sagesse, me dit qu’elle refuse toutes les religions en bloc pour une raison simple. Elles prônent toutes l’amour, mais elles ont toutes fait couler beaucoup de sang et déclenché des guerres. Que dire face à de telles vérités ?

Prenons l’exemple d’un Golden-Boy qui fait de la spéculation financière. À mesure qu’il gagne de l’argent, il progressera vers le sommet de la hiérarchie. De fait, il sera récompensé. Néanmoins, un jour lors d’une opération boursière, il sera responsable d’un génocide muet qui tuera des populations par la faim.

Il affamera des villages entiers et les sacrifiera sur l’hôtel d’un capitalisme ultralibéral. Ceci pour le seul profit d’une poignée d’aristocrates, portés au sommet d’une pyramide tellement élevée qu’ils sont incapables de voir le mal qu’ils causent en contrebas…

En parallèle, il y a un homme qui a commis un hold-up sans faire de victimes. Il n’y a plus de peur que de mal, mais il sera mis en prison avec une peine incompressible de 22 ans… Que doit-on penser de ces 2 situations ?

Une fois le tableau dressé, Christian Jack André me met devant un terrible dilemme et me demande la chose suivante : « Si tu es juge sans pouvoir t’extraire de ce rôle et que tu devais en juger un seul (tu n’as pas le choix que d’en choisir un), qui condamnerais tu ? »

Le Golden-Boy, lui, ne sera jamais inquiété, au contraire, il sera encensé dans les magazines qui classent les fortunes mondiales. Comment pouvons-nous tolérer des comportements aussi paradoxaux qui se produisent régulièrement ? Il y a tellement d’émissions que je ne saurais choisir. Tout est tellement précieux et unique.

En outre, les liens fournis aux participants sont des plus universels pour éviter toute frustration technique. C’est pourquoi, j’ai choisi GoogleMeet en termes de salle de réunion virtuelle. On ne peut pas faire plus facile, car un simple navigateur web suffit ! Contrairement à Zoom qui nécessite d’installer l’application.

De plus, avec GoogleMeet seuls la webcam et le micro par défaut sont utilisés. C’est pratique si un participant ne souhaite ni être vu ni entendu, car il y a un tchat sur lequel il pourra poser ses questions par écrit. Nous disposons d’un serveur pour héberger les fichiers PDF fournis par l’intervenant lorsqu’il y en a un.

C’est très utile, car cela nous permet de transmettre les fichiers aux participants via un lien unique. En résumé, nous maîtrisons le tout de bout en bout avec des outils performants, mais d’une utilisation ultra simplifiée.

Afin de rester dans des dimensions humaines, notre équipe est réduite au strict minimum. En ce qui me concerne, je m’occupe spécifiquement des interviews et de l’aspect technique audiovisuel. Christine est la gérante de la boutique en ligne et physique. Kristel est notre libraire et nous avons dû embaucher une employée, Maëlle. C’est elle qui s’occupe principalement des colis et de l’expédition et d’autres tâches annexes.

Pour être honnête, je dois admettre que nous sommes submergés par une quantité de travail considérable. Nous aurions besoin de plus de personnel, mais les charges en France nous pénalisent sérieusement ! Il y a un surplus de contraintes administratives et de cotisations qui pénalisent les entreprises, et cela ne va pas changer !

C’est la France et sa fiscalité qui provoquent des départs à l’étranger, avec des entreprises comme la nôtre qui peinent à se développer. La passion nous anime. Heureusement, c’est notre principale source d’inspiration.

Je ferai en sorte que le monde entier fasse l’expérience d’une EMI sans danger et en toute sécurité. Je constate régulièrement qu’une telle expérience transforme profondément les personnes dans le bon sens. Elles ne voient plus la vie de la même façon et sont soudainement dotées d’une sagesse qui rend la vie plus facile.

Ces personnes ont une résilience à toute épreuve et un amour envers les autres qui semble sans limites. Je pense que la violence, globalement, serait réduite à peau de chagrin, que l’entente entre les humains deviendrait plus harmonieuse et que les guerres finiraient par s’éteindre.

Je me passionne pour ces animaux devenus mes plus grands maîtres. Lorsqu’on regarde un chat, c’est de la pure contemplation et cela amène à vous centrer et à vous ancrer. Ce centre accueillera les chats de tout poil et de tout genre, mais aussi de grand félins : panthère, guépard, jaguar, lynx, etc.

Les tigres et les lions sont un peu à part dans mon cœur. Un peu trop gros et grands, ils y seraient soignés et coconnés. Plus qu’un refuge, ce serait un sanctuaire où j’inviterais de riches personnalités à financer le projet pour qu’il perdure. Je ne veux pas non plus en faire un zoo ni un parc de curiosité animalier, mais plutôt un lieu de découverte.

J’ai de nombreuses idées d’émissions. Je souhaiterais réaliser des émissions plus divertissantes avec une part importante d’humour et où l’on ne prend pas au sérieux. Le jour où je lirai des commentaires où des personnes avouent préférer regarder Kurious Anima plutôt que d’allumer la télé. C’est que j’aurai réussi ce challenge. (Je lis déjà des commentaires de ce type, mais ils sont encore trop rares.)

Soyons honnêtes, réunir sur un même plateau plusieurs médiums est une gageure. En réalité, un mélange de compétition, de pression, d’appréhension et de performance est toujours de la partie. Si à ce mélange, on ajoute un soupçon d’ego, cela peut rendre l’animation et la distribution de parole difficiles. Actuellement, je travaille dessus et je vais faire en sorte de sélectionner les médiums les moins susceptibles…

Je crée aussi des objets comme un plateau en bois énergisant, dynamisant et harmonisant gravé au laser, entre autres. Je conçois aussi des Lobe antenne Hartmann miniatures au format de poche qui ne dépasse pas la taille d’un index, c’est mignon et très utile.

J’aimerais aussi reprendre les Podcasts, car il y a tant de choses à transmettre et à exprimer. C’est juste le temps qui me manque pour faire tout cela…

Je voudrais que le public comprenne qu’il faut arrêter de vouloir faire une sorte de compilation de toutes les vérités que disent les intervenants en général. Le défaut premier des gens, c’est de tenter de trouver une cohérence qui ne peut amener qu’à des frustrations.

Prenons le cas d’Albert Einstein, qui, jusqu’à la fin de sa vie et jusqu’à son dernier souffle, n’a pas été en mesure de résoudre la théorie de l’unification entre la physique classique et la physique quantique. Si un esprit aussi prodigieux a échoué en physique, comment le public pourrait prétendre appréhender et réunifier les lois de l’invisible ?

Je m’explique ! Lors des émissions, systématiquement, lorsqu’un médium parle de sa vision de l’au-delà et de ce qu’il en a compris. Il y a toujours des personnes qui écrivent un commentaire du genre : “Oui, mais le Médium machin affirme que ce n’est pas possible…” Qui croire ?”… Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela me hérisse le poil ! Mais quel culot ! Quel manque d’éducation et de tact ! Quelle effronterie que de poster cela en public ! Décidément, il n’y a plus aucun respect…

Il faut comprendre qu’on ne compare jamais 2 points de vue de 2 individus même s’ils sont de la même catégorie. C’est peine perdue ! Il ne viendrait jamais à l’esprit d’un fan de dire à Eddy Mitchell, par exemple, qu’il ne sait pas faire du Rap, car c’est un crooner avant tout. Tout comme il serait très incongru de dire à Madonna qu’elle ne danse pas comme Prince ! Ou que Mylène Farmer ne peut chanter du Heavy Métal à la manière de Metallica au vu de sa frêle voix…

Ma foi, je peux paraître vieux jeu avec un état d’esprit désuet… Mais tout de même ! Il faut cesser ces comparaisons qui n’ont aucun sens et qui ne font que brouiller les cartes. Au lieu d’amener de la clarté, ce genre de question embrume inutilement la psyché, pour un résultat contraire à ce qui est recherché. On passe ici de la recherche de vérité à de la compilation de données.

C’est ridicule, nous ne sommes pas des machines ! Suivez un enseignement avec votre instinct et un seul. Choisissez celui qui vous parle le plus et taisez-vous pour le reste…

Pour illustrer mes propos, prenons l’exemple de la physique classique (macrocosme) et de la physique Quantique (microcosme). L’infiniment grand et l’infiniment petit n’arrivent pas à trouver un consensus ni philosophique ni mathématique. C’est un véritable casse-tête, lorsqu’on pense que tout naît, vie et meurt… Cela est vrai dans l’échelle de notre monde perçu, mais dans le monde quantique, il existe des particules qui meurent avant d’être nées.

Eh oui, et personne n’en comprend les règles et les raisons ! C’est contre-intuitif, d’où le concept du “Chat de Schrödinger” où l’on considère le sujet comme mort et vivant à la fois pour résoudre l’énigme. C’est absurde, mais comment concevoir ce qui est inconcevable ? Notez que ce n’est pas une réponse satisfaisante, mais c’est la seule actuellement qui fasse autorité.

D’ailleurs, on dit bien que lorsqu’on pense avoir compris la physique quantique, c’est que l’on a raté quelque chose… Pourquoi ? Simplement parce que la physique quantique ne peut être appréhendée avec notre esprit terrien et une pensée logique. Ça ne fonctionne pas.

Ainsi, chaque médium dit vrai et il est impossible de comparer une expérience et un don en particulier. Tout comme nul ne se permettrait de comparer 2 particules aux propriétés opposées… Qui commet une telle folie ?

Suivez une voie et une seule. Arrêtez de vouloir patchworker des connaissances qui ne mènent qu’à de fausses niaiseries sans saveur et sans valeur. Sachez écouter et accueillir ce que quelqu’un vous transmet sans trahir sa pensée initiale. Posez des questions ! Mais des questions en rapport avec sa vision.

Contredisez ses propos selon son univers propre. Mais ne lui demandez pas comment les humains respirent l’air lorsqu’ils vous parlent des poissons qui filtrent l’oxygène de l’eau ! C’est mal venu… Ce n’est pas le même environnement ni le même animal. Un peu de tenue, voyons !

Respectez au moins cela et rappelez-vous que l’invisible est aussi complexe que la physique quantique (donc impossible à appréhender). Alors voici mes quelques conseils : ne cherchez pas à comprendre en détail.

Observez l’ensemble du discours et laissez-vous émerveiller par l’extraordinaire qu’il vous raconte. Vous comprendrez qu’il y a autant d’univers que de personnes. Lorsqu’on intègre cela, on cesse de vouloir explorer chaque planète, car elles sont trop nombreuses. Contempler la beauté d’une galaxie est bien plus exaltant que de savoir pourquoi elle brille…

Sophie Vitali : merci à toi, Didier Santiago, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de t’être révélé avec la franchise qui te caractérise !

Je tiens à le dire que toutes mes réponses ont été écrites de ma main et sans l’assistance d’une intelligence artificielle. Seul un correcteur orthographique a été utilisé. Je suis de l’ancienne école, une école où un stylo a encore son utilité aujourd’hui. Je suis certain qu’un jour un macaron normé sera utilisé pour marquer le sceau de la vérité Humaine, la machine doit être au service de l’humain et non l’inverse.

Je déclare haut et fort cette interview comme authentiquement humaine avec les esprits collaboratifs que nous sommes Sophie et moi-même.

Bien à vous,

Didier Santiago