Le film d’horreur : The Shining, sa véritable histoire par Sophie Vitali médium et experte du paranormal.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un film culte que j’adore : The Shining, réalisé par Stanley Kubrick. Ce réalisateur est, à mon avis, l’un des plus grands génies du cinéma. Je suis totalement fan de son travail !

À travers ce film, il a su créer une atmosphère unique, dérangeante, presque hypnotique. Une véritable œuvre d’art du cinéma d’horreur psychologique.

La tension monte lentement, puis explose sans prévenir. Kubrick maîtrise parfaitement le rythme et la suggestion. Jack Nicholson incarne magistralement son personnage. Il est inquiétant, troublant et absolument fascinant.

Le jeune Danny Lloyd, quant à lui, est tout aussi impressionnant dans son rôle. Sa présence renforce l’aura mystérieuse du film. En tant que médium sensible au symbolisme, je ressens encore la charge énergétique de certaines scènes.

The Shining ne sort pas de nulle part. L’inspiration vient d’un lieu bien réel, considéré comme hanté : le Stanley Hotel. C’est là que Stephen King a séjourné avant d’écrire son roman. Il y aurait vécu une expérience troublante dans la chambre 217.
Mais ça, je vous le raconterai dans la suite…

Sorti en mai 1980, The Shining est l’adaptation cinématographique du roman Shining, l’enfant lumière, écrit par Stephen King.
Réalisé par Stanley Kubrick, le film a connu un succès mondial immédiat : plus de 1,8 million d’entrées au cinéma et un box-office dépassant 44 millions de dollars.
Mais au-delà des chiffres, ce chef-d’œuvre a marqué à jamais l’histoire du cinéma d’horreur. Il continue de fasciner, effrayer et interroger.

L’histoire suit Jack Torrance, un écrivain en difficulté, qui accepte un emploi de gardien d’hiver dans le mystérieux hôtel Overlook, isolé dans les montagnes du Colorado. Ce lieu semble calme en apparence… Mais cache un passé sombre et sanglant.

Peu à peu, Jack perd pied. Il devient la proie de forces invisibles qui s’attaquent à sa santé mentale. Son isolement, combiné à l’énergie du lieu, l’entraîne dans une spirale de folie destructrice.

Danny, le fils de Jack, n’est pas un enfant ordinaire. Il possède un don de médiumnité exceptionnel appelé le Shining (ou l’éclat), qui lui permet :

• de percevoir des visions du passé et du futur,

• de ressentir les esprits,

• et de communiquer par télépathie avec d’autres médiums.

Grâce à ce don, Danny comprend très vite que l’hôtel est habité par des présences dangereuses. Son intuition, ses visions et sa force intérieure vont l’aider à affronter les entités qui menacent sa famille.

L’histoire de The Shining est tirée du roman Shining, l’enfant lumière, publié en 1977 par Stephen King. En effet, l’auteur, célèbre pour Simetierre, Carrie ou Christine, y explore ici la folie et le surnaturel.

Cependant, malgré le succès du film, Stephen King ne fut jamais totalement satisfait de son adaptation.
Il jugeait que Stanley Kubrick s’était éloigné de sa vision originale en modifiant l’équilibre entre psychologie et paranormal.

C’est justement après une nuit particulière, passée avec son épouse Tabitha, que Stephen King eut l’idée du roman. Ils séjournaient alors au Stanley Hotel, un établissement historique du Colorado réputé pour être hanté. Le contexte était particulier : l’hôtel était presque vide, ce qui amplifiait une ambiance déjà étrange.

De ce fait, Stephen King ressentit une forte inspiration. Il rêva même d’un garçon poursuivi dans les couloirs de l’hôtel. Ce rêve marqua un tournant : ainsi naquit The Shining. Par ailleurs, la chambre 217, où il dormait, est considérée comme l’une des plus actives sur le plan énergétique.

Pourtant, malgré cette base réelle et intense, Stephen King n’a jamais adhéré à l’interprétation de Stanley Kubrick. D’après lui, le réalisateur a transformé une œuvre surnaturelle en drame purement psychologique.

Tandis que King voyait en Jack Torrance un homme bon détruit par l’Overlook, Kubrick le montre déjà instable dès le départ. Ainsi, cette divergence a nourri un débat durable entre les fans du livre et ceux du film.

Le Stanley Hôtel a été construit entre 1907 et 1909 à Estes Park, au cœur des montagnes Rocheuses. En effet, ce majestueux établissement offre une vue spectaculaire sur la nature environnante, ajoutant à son aura mystique.

Aujourd’hui, il attire aussi bien les amateurs de lieux hantés que les passionnés du cinéma d’horreur. Car c’est ici, rappelons-le, que Stephen King a vécu une nuit à l’origine du roman The Shining.

L’hôtel doit son nom à Freelan Oscar Stanley, inventeur et homme d’affaires reconnu. Ce dernier choisit Estes Park pour des raisons de santé : l’air pur des montagnes devait améliorer sa condition physique.

Cependant, il ne voulait pas d’un simple lieu de repos. Il rêvait d’un établissement luxueux et raffiné. Il a donc imaginé un hôtel pour une clientèle exigeante, où le confort et l’élégance seraient les maîtres mots. De ce fait, le Stanley Hôtel devint rapidement un symbole de prestige dans l’Amérique du début du XXe siècle.

Freelan Stanley ne laissait rien au hasard : il souhaitait accueillir uniquement une clientèle aisée et influente. Pas question, à l’époque, d’ouvrir les portes à n’importe qui. L’hôtel avait ses standards stricts.

Chaque détail, des salons au service, était pensé pour séduire la haute société. Ainsi, le Stanley Hôtel devint un haut lieu de l’élégance, mais aussi, avec le temps… du mystère.

Non ! L’hôtel visible dans le film The Shining, avec Jack Nicholson, n’est pas le Stanley Hôtel du Colorado. Cependant, Stanley Kubrick s’en est largement inspiré pour recréer une atmosphère inquiétante et inoubliable.

Par exemple, la moquette géométrique, les toilettes rouges feu ou encore l’ambiance claustrophobe évoquent clairement cet hôtel hanté. De plus, Kubrick a ajouté un élément absent du roman : le célèbre labyrinthe de haies, à l’avant de la propriété.

Malgré le succès du film, Stephen King a longtemps critiqué l’interprétation qu’en a faite Kubrick. Selon lui, cette adaptation cinématographique trahissait son œuvre et ignorait le côté surnaturel du roman.

Pour reprendre le contrôle créatif, il décide en 1997 de produire sa propre mini-série : Stephen King’s The Shining. Et cette fois, il choisit de tourner directement au Stanley Hôtel, fidèle à l’origine de son inspiration.

Cette mini-série en trois chapitres, bien plus fidèle au roman, n’est malheureusement disponible qu’en DVD. D’ailleurs, seul TF1 l’a diffusée en France en 2000, pour les plus chanceux d’entre nous.

Bref, revenons à ce qui nous intéresse ici : la frontière trouble entre fiction, inspiration réelle et phénomènes paranormaux. Car même si Kubrick a filmé ailleurs, l’âme du Stanley Hôtel reste bien au cœur de l’univers de The Shining.

Les premiers témoignages paranormaux au Stanley Hôtel remontent à un accident survenu en 1911. Une gouvernante, Elizabeth Wilson, fut grièvement blessée par une explosion de gaz dans la chambre 217.

Bien qu’elle ait survécu, ses allées et venues ne semblent pas avoir quitté les lieux… En effet, plusieurs visiteurs affirment l’avoir vue ou ressentie dans cette même chambre. Son esprit déplacerait des objets ou rangerait des vêtements, comme si elle poursuivait son travail.

Au-delà de la chambre 217, d’autres pièces sont aussi connues pour leur activité paranormale régulière. La chambre 401, la 407 et la 428 figurent parmi les plus mystérieuses de l’hôtel.

Des clients affirment y avoir entendu des voix, des pas, ou ressenti des présences invisibles. Certaines personnes se réveillent en sursaut, convaincues d’avoir été observées pendant la nuit.

En tant que médium, je peux vous dire que ces manifestations sont classiques dans les lieux habités énergétiquement. Le Stanley Hôtel, par sa charge historique et émotionnelle, agit comme un réservoir à manifestations.

Le Stanley Hôtel, célèbre pour avoir inspiré The Shining, est aussi réputé pour ses présences paranormales. Des employés et visiteurs rapportent avoir vu des fantômes, entendu des bruits inexpliqués ou observé des objets bouger seuls.

Voici les apparitions les plus connues, qui contribuent à l’aura mystérieuse de ce lieu emblématique du Colorado.

Le fondateur du Stanley Hôtel, Freelan Oscar Stanley, et sa femme Flora, seraient régulièrement vus dans les couloirs. Toujours vêtus de tenues de soirée, ils apparaissent près du grand hall, comme figés dans une autre époque.

Certains affirment entendre Flora jouer du piano dans le salon, rappelant les soirées mondaines du début du siècle. Leur présence, paisible et élégante, est considérée comme bienveillante.

Lucy serait l’esprit d’une adolescente morte de froid après s’être réfugiée dans le sous-sol de l’hôtel. Vêtue d’une robe légère malgré le froid, elle est fréquemment vue par des visiteurs et des employés.

Les chasseurs de fantômes affirment souvent capter sa voix, parfois même en interaction directe. Des photos prises sur place montreraient une silhouette floue dans l’ombre, semblable à un spectre.

La chambre 418 est connue pour être hantée par des enfants. Des rires résonnent dans les couloirs, souvent accompagnés de traces de petites mains sur les murs.
Un petit garçon chercherait sa nourrice, selon les témoignages. Les visiteurs parlent aussi de mains invisibles qui effleurent la peau, comme un jeu léger mais déroutant.

Elizabeth Wilson est sans doute l’esprit le plus célèbre du Stanley Hôtel. En 1911, elle fut blessée dans une explosion au niveau de la chambre 217.
Aujourd’hui, elle serait vue rangeant des vêtements ou déplaçant des valises. Des couples non mariés disent avoir retrouvé leurs affaires déplacées durant la nuit…

La chambre 428 abriterait l’esprit d’un cow-boy. Calme et amical, il apparaît souvent dans un coin de la pièce. Certains visiteurs disent l’avoir vu s’évaporer après qu’on lui ait demandé poliment de partir. Il est même rapporté qu’il dépose un baiser sur le front des personnes s’endormant dans son espace.

Enfin, la chambre 401 est surnommée “la chambre du voleur”. Des pas, des murmures et des objets disparus sont souvent signalés.

Plusieurs clients rapportent que leurs affaires réapparaissent ailleurs, parfois dans des endroits impossibles. Certains pensent qu’il s’agit d’un ancien client voleur ou d’un esprit joueur resté coincé entre deux mondes.

Cette histoire de lieu hanté me rappelle celle du château de Versailles, en 1901. Deux touristes anglaises affirmaient alors avoir vu… Marie-Antoinette en personne !

Curieuse, j’ai donc consulté les avis sur Tripadvisor à propos du Stanley Hôtel. Sur des centaines d’avis, un seul mentionnait un événement réellement inexpliqué…

« Nous avons séjourné au Stanley en juin 2011. L’hôtel est magnifique, chargé d’histoire… et peut-être hanté.
Vers 2 heures du matin, j’ai senti que quelqu’un tirait la couverture au pied du lit.
Il n’y avait personne ! Cela s’est répété plusieurs fois… »
— Marcus T, sur Tripadvisor

Ainsi, au Stanley Hôtel, de nombreux phénomènes étranges sont signalés :

• voix métalliques,

• sensations de mains invisibles,

• objets déplacés,

• lumières vacillantes,

• cris d’enfants,

• courants d’air froids, etc.

Ce qui intrigue, c’est que ces manifestations ne provoquent pas de peur extrême. Les clients et le personnel parlent plutôt de présences curieuses que de véritables terreurs. Finalement, et si ce lieu était figé dans un autre espace-temps ?

Peut-être que l’emplacement de l’hôtel ouvre un passage énergétique entre deux plans subtils. Et si ces “fantômes” étaient simplement des échos bienveillants du passé ?

En tant que médium, cette hypothèse me fascine. J’y ressens une vibration temporelle, plus qu’une hantise classique. Mais attention : certaines sources exagèrent.
Des chasseurs de fantômes préfèrent le spectaculaire à la réalité médiumnique.

À noter : l’acteur Jim Carrey aurait dû séjourner au Stanley Hôtel pendant le tournage de Dumb and Dumber. Selon la presse, il aurait quitté l’hôtel précipitamment, mal à l’aise… sans jamais vouloir en parler publiquement. Encore un mystère de plus autour de cet hôtel décidément pas comme les autres.

Aujourd’hui, le Stanley Hôtel attire tous ceux qui veulent vivre une expérience paranormale unique. Que vous soyez passionné par les lieux hantés, l’histoire ou The Shining, ce lieu est incontournable.

Les chambres les plus réputées pour leur activité paranormale : 217, 401, 407 et 428 sont complètes des mois à l’avance. Pas étonnant : qui ne voudrait pas dormir là où l’invisible semble toujours présent ?

Les chambres hantées du Stanley Hôtel sont très demandées, surtout en période touristique. Leurs tarifs varient de 300 à 799 € la nuit, selon la saison et le type d’hébergement.
Il est fortement recommandé de réserver plusieurs mois à l’avance pour avoir une chance d’y séjourner. Ce n’est pas seulement une nuit d’hôtel, c’est une immersion totale dans l’univers de The Shining.

Site web : The Stanley Hôtel

Mais attention, le Stanley Hôtel n’est pas uniquement connu pour ses fantômes. Le lieu propose un restaurant raffiné, un bar légendaire abritant plus de 12 000 bouteilles de whisky et une atmosphère hors du commun.

Des visites nocturnes guidées permettent aux visiteurs d’explorer les moindres recoins de l’hôtel et d’en découvrir les secrets enfouis. Ces expériences mêlent histoire, légendes locales et phénomènes inexpliqués. Idéal pour les curieux du mystique et les amateurs de sensations subtiles.

Alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience vous-même ? Mais soyez prévenu(e)… une fois dans votre chambre, vous ne serez peut-être pas tout à fait seul(e).
Une porte peut s’ouvrir toute seule, une ombre peut traverser la pièce, ou un souffle froid venir vous effleurer. Le Stanley Hôtel vous attend, entre réalité historique et mystère intangible.