Quels sont les faits réels qui ont inspiré le réalisateur du film L’exorciste par Sophie Vitali ? Fake / No Fake Quand le paranormal fait son cinéma !

Aujourd’hui, je souhaite faire le point avec vous sur certains films INSPIRES DE FAIT REELS, si certains long-métrage qui vous ont fait frissonnés sont devenus cultes, la mention inspiré de faits réels y est probablement pour quelque chose.

Entre les récits d’accidents et de décès inexpliqués sur les tournages et les histoires relatées en elles même, qu’en est il vraiment ? Ces malédictions et autres phénomènes ont ils réellement existés ou est ce une stratégie commerciale pour atteindre le saint Graal : oscars et box office ?

Le film d'horreur L'exorciste : sa véritable histoire par Sophie Vitali parapsychologue

Amis du cinéma et des frissons à l’odeur sucrée de pop-corn, bienvenue !

Qui n’a pas au moins une fois dans sa vie vu un film qui l’a marqué ? Qui n’a pas voulu regarder un Disney juste après avoir regardé un chef d’œuvre du cinéma horrifique ? Moi-même pendant mon adolescence, j’ai été tenté de regarder les films “Qui font Flippés” du moment…

Résultat : pour beaucoup d’entre nous, certaines superproductions laissent derrière elles des nuits d’insomnie et de cauchemar ! Il est important de rappeler aux jeunes lecteurs que les NETFLIX, AMAZON PRIME et autres sites de streaming se résumaient à 3 voir 6 chaînes de télévision ! L’arrivée de la VHS et des vidéos clubs a, je pense fait exploser le cinéma horrifique et les films de science-fiction dès le début des années 80.

Parmi les films les plus célèbres tirés d’une histoire vraie, j’ai choisi L’exorciste pour ce premier chapitre !

Chapitre 1 : L’exorciste :

Tous les passionnés de films d’horreur ont vu ce film américain culte sorti en 1973 et réalisé par William Friedkin. Adapté du livre du même nom écrit par William Peter Blatty et sorti en 1971, cet ouvrage relate l’histoire d’un véritable cas d’exorcisme ayant eu lieu en 1949.

Des ambulances devant des salles de cinéma pleine à craquer …

Le succès et l’engouement pour ce film sont tels que des queues de plusieurs dizaines de mètres se formèrent devant les cinémas.

Le public est abasourdi ! Vomissements, évanouissements et cris de terreur prennent place dans les salles.

Quelque temps après la sortie de l’exorciste, un retour à la religion a même été observé par l’Église catholique !

 

On y découvre l’histoire de Regan McNeil, une jeune fille possédée par un démon et de deux exorcistes : Lankester Merrin et Damien Karras. Ce chef d’œuvre rapportera 441 306 145 dollars de recettes dans le monde entier.

La véritable histoire de l’exorcisme de Robbie ou Richard Mannheim :

William Peter Betty auteur du livre : L'exorciste

Dans la véritable histoire, c’est un jeune homme surnommé Roland Doe par l’Église catholique et de son vrai nom Robbie ou Richard Mannheim qui a été victime de possession. Âgé de 13 ans et vivant dans le Maryland aux Etats-Unis en 1949, Richard est très proche de sa tante Melie médium spirit adepte du OUI-JA.

La médium l’initie à cette pratique sans lui apprendre l’essentiel et pas des moindres : la protection. Mélie décède subitement et Richard vit très mal cette perte. Quelques jours après l’enterrement, il décide de rentrer en contact avec sa tante en effectuant une séance, seul dans sa chambre…

Les parents de Richard sont ouverts au spiritisme et pensent que cette séance est une façon pour lui de dire au revoir et de faire son deuil. Mais voilà… Après quelques séances de OUI-JA réparties sur plusieurs jours, l’adolescent devient étrange et de nombreux phénomènes paranormaux commencent à avoir lieu…

Selon certains témoins et prêtres, l’esprit invoqué lors de ces séances de OUI-JA serait resté dans la chambre de Richard !

Les parents constatent alors des phénomènes inexpliqués tels que : le crucifix fixé au-dessus du lit tournant sur lui-même, bruit de grattage sur le parquet, lit en lévitation pendant son sommeil, traces noires sur le plafond de la chambre… La mère de Richard pense d’abord que Mélie essayerait de rentrer en contact avec sa famille…

Alors que Richard est un élève studieux et respectueux, il devient le plus dissipé de sa classe, et ce, malgré lui, son professeur l’exclu de sa classe régulièrement et les parents en sont informé. Madame Mannheim, la mère de l’adolescent décide de l’emmener chez un médecin généraliste qui ne constate rien d’anormal et suppose que le jeune garçon est angoissé et sujet à des crises d’angoisse. 

Les parents s’adressent alors à un psychiatre qui lui fait passer un grand nombre de tests qui ne révéleront aucun déséquilibre mental.

Quelques jours plus tard, des marques et griffures apparaissent sur le corps de Richard 

La panique s’empare de cette famille jusqu’alors sans histoire ! La première inscription “Louis” sur le torse de Richard apparaît le 26 février, un mois tout juste après la mort de sa tante Mélie. 

La famille étant initiée au spiritisme pratique alors pendant plusieurs jours des séances de OUI-JA afin de rentrer en contact avec la médium décédée Peut-être pas la meilleure des idées selon moi et à proscrire dans une telle situation ! 

Il est préférable de faire appel à de véritables médiums et parapsychologues, et ce, afin de ne pas être influencé ou d’attiser les phénomènes paranormaux, déjà inquiétants. Hélas, pour le jeune Richard, ces séances menées par des amateurs, provoquent des réactions physiques violentes. Les griffures sont plus nombreuses et toujours plus douloureuses. 

Les parents envisagent le pire pour leur fils : serait-il victime d’une emprise démoniaque ? 

Très croyants, ceux-ci se confient à leur pasteur, un luthérien évangélique qui se rendra au chevet de Richard et leur conseille de s’orienter vers un prêtre catholique. L’église évangélique ne reconnaissant les cas de possession démoniaque, le prêtre luthérien ne leur est donc d’aucune aide. Dans cette histoire, le premier prêtre catholique à être contacté est le Père Bishop

Comment le père Bowdern fut impliquer dans la plus célèbre histoire d’exorcisme reconnue par l’archevêque de Saint-Louis ?

Un jour, un prêtre du nom de Bowdern reçut un appel d’un confrère nommé Père Bishop qui lui relate une histoire peu commune. Une mère soupçonne son fils d’être possédé par une force démoniaque ! 

Le Père Bishop lui demande de l’aide et pour cause, le Père Bowdern est alors doyen du Diocèse de Saint-Louis. Il est reconnu pour sa bonté d’âme et sa détermination à aider son prochain. Cependant très terre-à-terre et au vu de l’histoire qui lui est contée, le prêtre en déduit qu’il s’agit seulement d’un jeune homme en pleine crise d’adolescence… 

Le prêtre Bishop insiste et le Père Bowdern ne peut qu’accepter d’aller faire sa propre constatation. Le soir du 27 février, notre prêtre se rend chez les parents désespérés du jeune homme. Les premières constatations font froid dans le dos… Les médecins venus précédemment ne peuvent poser de diagnostique et restent perplexes.

Le père Bowdern se rend alors au chevet du jeune adolescent et devient le plus célèbre prêtre exorciste de l’Église catholique …

Accompagné du père Bishop, le père Bowdern se rend dans la soirée au domicile de la famille Mannheim et rencontre Richard. Les deux prêtres entament immédiatement une neuvaine et la réaction du jeune homme est immédiate et sans appel … 

Cette entrevue durera toute la nuit et les prières de dégagements s’enchaîneront jusqu’au petit matin. Le prêtre pose alors son diagnostic : l’enfant est bien possédé par le démon !

Une demande d’exorcisme officielle et obligatoire est faite dès le lendemain, elle est accordée le 28 février par l’archevêque de Saint-Louis à une condition : un journal contenant le compte-rendu journalier des événements doit être tenu et consultable à tout moment. 

Le père Bowdern accepte et désigne le père Bishop comme assistant et le charge de tenir le journal.

Le journal de l’exorcisme de Richard devenu célèbre inspira des années plus tard l’auteur William Peter Blatty pour son roman : L‘exorciste. 

Ce livre, sorti en 1971, a un succès immédiat et sera adapté deux ans plus tard au cinéma par William Friedkin. L’auteur participera également à l’écriture du film du même nom.

L’apprentissage des rituels d’exorcisme commence pour le Père Bowdern.

RITUAL ROMANUM

Le Père Bowdern n’a encore jamais pratiqué d’exorcisme et se réfère donc pour son apprentissage au RITUAL ROMANUM. Il lut et relut avec attention le manuscrit vieux de 400 ans gardé précieusement par l’Église catholique. 

Il est le seul ouvrage complet contenant des textes rédigés en latin sur les rituels d’exorcisme et utiliser par les prêtres et moines désignés par le Vatican.

L’exorcisme de Richard Mannheim, jour 1 :

Le père Bishop accompagne le Père Bowdern pour cette première séance d’exorcisme diront nous assez sportive. En effet, le journal rapporte que l’adolescent a porté des coups sans aucune mesure par rapport à sa véritable force physique. Les rituels d’exorcisme et les prières s’enchaînent sans fin …

Le troisième jour, les prières sont renouvelées d’heure en heure.

Vers 1 h 00 du matin, Richard semble vomir quelque chose et crie plusieurs fois : il s’en va ! Il s’en va ! Quelques minutes plus tard, selon le journal : il avait l’air normal. Le jeune garçon s’apaise pour s’endormir paisiblement. Pour nos deux prêtres, le bien a triomphé du mal et regagne leur domicile respectif.

Il est notifié dans le Ritual Romanum : qu’il arrive que le démon laisse le possédé en paix pour faire croire à son départ. De fait, l’exorciste doit rester sur ses gardes sous peines de tomber dans son piège. Moins deux plus tard, le Père Bowdern est rappelé auprès de Richard …

Quatrième jour : il est revenu ! Les rituels d’exorcisme reprennent…

Richard est de nouveau possédé par le démon.
Le cinquième jour est selon le journal le plus violent pour l’adolescent, il est en proie à des crises impressionnantes. Les injures, grognements et râles commencent…

Les parents de Richard ne peuvent endurer cela plus longtemps. Le Père Bowdern suit donc à lettre les conseils du Ritual Romanum. Selon le manuscrit, le possédé doit être isolé du monde, dans un endroit neutre et approprié pour réaliser un exorcisme. Richard est envoyé dans l’hôpital catholique de Saint-Louis dirigé par des frères Alexiens. Le lendemain, il est immédiatement interné dans le service psychiatrique de l’établissement.

Septième jour d’exorcisme pour le Père Bowdern.

Conscient de ne peut pouvoir arriver tout seul à vaincre le mal, notre prêtre exorciste demande des renforts. Un jeune séminariste du nom de Walter Halloran sera le dernier témoin de cette affaire, il aura en charge de maintenir physiquement Richard pendant les rituels.

Lors de mes recherches, j’appris que Walter entre deux prières allait discuter avec Richard, et ce, normalement. J’en viens donc à la conclusion, que contrairement à ce que nous laisse entrevoir ou penser le film L‘exorciste, Richard reprenait régulièrement conscience.

Le calme avant la tempête, jour 8 :

Avant chaque séance de prières, une grande fiole d’eau bénite était remplie et le Père Bowdern en aspergeait Richard. Ce matin-là, la fiole disposée sur le chevet traversa la pièce en direction de l’exorciste et s’écrasa contre le mur. 

Ce phénomène paranormal est la preuve tangible d’une possession démoniaque et on exclut définitivement toute maladie psychiatrique sous-jacente. Les insultes repartent de plus belles et le démon reprend sa place à l’intérieur de l’adolescent. 

Dans le journal, il est indiqué que les injures sont de caractères obscènes et que le langage est ordurier évoquant les parties génitales et la masturbation.

Le Père Bowdern est en proie aux doutes : a-t-il la piété et la force de vaincre Satan ?

Pour le jeune prêtre exorciste, il est évident qu’il ne sait pas à quoi s’attendre. La peur et la stupéfaction sont les premières émotions lors d’un rituel sacré aussi important qu’un exorcisme. Être face à Satan et à ses sbires ne s’apprend pas pendant les séminaires…

Le Père Bowdern est un homme courageux et bien décidé à ne pas baisser les bras !

L’exorcisme de Richard, jour 9 :

Selon le journal : il nous adresse des coups de pieds et des crachats. Il se débat si fort que même trois hommes ont du mal à le maîtriser. Walter le séminariste fait une erreur en relâchant Richard à sa demande. Sa faiblesse lui octroi un nez cassé !

Les prières continues de s’enchaîner la nuit et Bowdern continu d’officier dans sa paroisse le jour. Les trois prêtres sont épuisés…

Jour 10, l’enfer est dans la chambre :

Selon le journal, Richard aurait uriné plusieurs fois sur les hommes d’église. Les rituels ne semblant pas efficaces, les parents de Richard songent à le ramener à leur domicile. Ils n’en feront rien, les jours passent et Richard devient de plus en plus violent en entendant le nom de Dieu.

Exorcisme à l’hôpital de Saint Louis, 16 ème jour :

Toujours selon le journal, Richard demande une feuille et un crayon avec lequel il écrit : je suis le diable en personne et dans 10 jours, j’enverrai un signe ! Le Père Bowdern ne lui demandera pas lequel le Ritual Romanum est formel : ne jamais engagé de conversation avec Satan !

Il est aussi recommandé de ne poser aucune question telle que : pourquoi t’en prend tu à cet enfant ou pourquoi es-tu la ? La seule consigne qui est maîtresse dans l’ouvrage est la récitation de prières.

Le baptême de Richard vient à l’esprit du Père Bowdern et celui-ci à lieu le 17 eme jour…

Le baptême est le tout premier sacrement dans la vie d’un chrétien, il est déjà une forme d’exorcisme. Habituellement célébré dans la joie par les familles, celui de Richard sera un cauchemar ! Le Père Bowdern pense détenir son arme redoutable contre l’esprit démoniaque auquel il a affaire.

Pendant plusieurs minutes, il pose inlassablement la même question : renonces-tu à Satan ? Finalement, Richard abdique et prononce ces 4 mots…
Richard Mannheim, je te baptise au nom du père, du fils et du saint esprit !

L'exorciste, l'histoire vraie de Roland Doe

Malheureusement, dans l’affaire qui nous concerne, le Diable n’en a pas fini. Selon le journal, les insultes, injures et violences physiques reprennent jusqu’à 23 heures. Puis dans les jours qui suivirent son baptême, Richard connaît une période de répit et se rend même disponible pour participer aux taches de l’hôpital. 

Toutes les nuits, les exorcismes se poursuivent sans relâche…

Le 27 eme jour d’exorcisme de Richard…

Les prêtres harassés de fatigue commencent le rituel d’exorcisme à 20 h 00, quelques minutes plus tard le mot : SORTIR apparaît sur la poitrine de Richard en lettre majuscule. Selon le journal : il n’a plus qu’un seul mot à dire, mais ne le dira jamais ! Sors de la bouche de Richard. 

Les prêtres se demandèrent alors de quel mot il pouvait bien s’agir… Après s’être concerté, le mot Seigneur leur parait une évidence. Lors de la prochaine prière, l’exorciste invoque régulièrement le nom du Seigneur et l’adolescent est de plus en plus agité. En proie à des délires, Richard eut une vision de l’archange Saint-Michel. 

Selon le journal, la voix de l’archange aurait été mêlée à celle du jeune garçon et aurait dit : “Satan, Satan ! Je suis Saint-Michel ! Je vous ordonne Satan et les autres mauvais esprits de quitter ce corps immédiatement !” Plus tard, Richard racontera avoir eu une autre vision de l’Archange Saint-Michel se battant avec un démon à l’entrée d’une grotte d’où jaillissait des flammes.

L’ange est sorti vainqueur et le démon s’est retiré dans les flammes.

Il est parti ! soupira Richard…

Les trois prêtres ont enfin vaincu le diable et Richard fait sa communion quelques heures plus tard. Selon le journal, le calme revint à l’hôpital de Saint-Louis ou presque… 

Une déflagration ou explosion retentie dans les murs du bâtiment sans que celle-ci ne puisse être identifiée. Des témoins situés de l’autre côté de la rue l’entendent également… Les lumières se sont éteintes et Richard s’assit et dit : IL EST PARTI !

Après quatre semaines d’exorcisme, Richard Mannheim rentre enfin chez lui le 29 avril 1949.

La famille Mannheim reprend une vie normale ou presque. Les parents restent très attentifs au comportement de leur fils. L’histoire est terminée… Richard devint père et grand père et n’eut jamais aucun souvenir de sa possession …

Des années plus tard et après la sortie du livre et du film, certains psychologues avanceront l’hypothèse d’une manipulation de l’adolescent. D’autres diront qu’une ambiance malsaine serait liée au spiritisme auquel s’adonnait cette famille. La faute est aussi rejetée sur les exorcistes qui dans leur croyance ont contribué à faire croître la folie du jeune homme. Mais alors comment expliquer les événements rapportés par le journal du Père Bishop ? Quel serait l’intérêt du Père Bowdern et de lui-même de mentir sur cette affaire ?

Selon l’Église catholique, la possession démoniaque est un phénomène extrêmement rare. Sur des milliers de personnes atteintes de troubles psychotiques seulement un seul cas serait sous l’emprise des forces obscures. L’affaire de Richard est selon eux un véritable cas de possession démoniaque.

La légende ou plutôt la malédiction du film L‘exorciste ne fait que commencer !

Ce qui est intéressant dans ce film, c’est son tournage. Le réalisateur aurait utilisé différents stratagèmes violents pour accroître la véracité du jeu des acteurs. William Friedkin aurait utilisé à de multiples reprises une arme à feu et tirer à blanc. 

Les acteurs étant tous bien évidemment filmés à leur insu et les images réutiliser. Un vrai coquin ce réalisateur ! La chambre de Regan a été maintenue à des températures inférieures afin que de la buée sorte naturellement de leur bouche. 

Linda Blair avouera lors d’une interview ne plus supporter le froid depuis ce tournage. On raconte également que les conditions étaient extrêmement dures et sans aucun confort.

Mais alors le film L’exorciste serait il réellement maudit ?

L'exorciste, le film culte et sa vraie histoire par Sophie Vitali médium et auteure

Le film serait victime d’une malédiction ainsi que ces acteurs ! Au total, 9 personnes perdront la vie au sein de l’équipe ou des proches. Le plus marquant est sans nul doute celui de l’acteur Jack MacGowran qui incarne Burke Dennings. Il décède quelques jours après le tournage à la suite d’une épidémie virale de grippe qui sévissait alors à Londres.

Le grand-père de Linda Blair, actrice principale incarnant la jeune possédée fait partie des victimes, de même qu’un veilleur de nuit sur le plateau et un expert des effets spéciaux.

L’actrice Ellen Burstyn jouant le rôle de la mère de la possédée sera blessée au dos en faisant une mauvaise chute. Quel meilleur moment que pendant la scène du crucifix tournant sur lui-même accrocher au mur ? 

De plus, l’acteur de Jason Miller jouant le rôle du père Damien Karras eut son fils blessé dans un accident de moto. Autre fait, un incendie se déclarera sur le lieu du tournage abîmant les décors sauf… La chambre de Regan notre charmante possédée ! 

Cet événement retarda de six semaines le tournage et donc la sortie du film. Peu de temps après, il y eut aussi la mort du frère de Max Von Sydow, le nouveau-né de l’assistant cameraman, celle d’un gardien de nuit, sans oublier le décès du responsable de la réfrigération de la chambre de Regan. 

D’autres événements avérés par la production eurent lieu : déplacements d’objets, bruits étranges et j’en passe !

La sortie du film L‘exorciste suscite encore d’étranges phénomènes !

Un adolescent aurait tué une jeune fille et à son arrestation clama avoir été influencé par le film. Un membre de la famille de Mercedes McCambridge actrice et voix caverneuse de Regan aurait tué pas moins de 6 personnes.

Cette actrice aurait sombré à cause du tournage dans l’alcoolisme. (Après quelques recherches, Mercedes avait déjà des antécédents d’alcoolisme, il est évident qu’en buvant 1 litre de Whisky chaque matin… Hé oui ! La vraie voix de Regan est sans trucage ! Mercedes fumait plusieurs paquets de cigarettes et buvait de l’alcool pour avoir ce timbre si particulier.)

Lors de mes recherches pour cet article, j’ai constaté que beaucoup de rumeurs circulent sur le web. Un peu, tout et n’importe quoi ont fait grandir le mystère et fait le succès de L’Exorciste ! 

En restant terre-à-terre, il est évident qu’une équipe composée de plus d’une centaine de personnes connaît des décès et des accidents en tout genre.

Je salue la finesse de la communication de la production et de William Friedkin son réalisateur !

Oserez-vous regarder à nouveau L‘exorciste ce film devenu une référence dans le cinéma horrifique ? Moi oui !

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