Cette nouvelle année commence avec le nouvel an chinois ! Les arts divinatoires en Chine sont nombreux et l’astrologie chinoise a pris sa place dans notre culture.
Mais quelles sont les pratiques divinatoires utilisées par les médiums et voyants asiatiques ? J’ai mené mon enquête et ce que j’ai appris est plus que surprenant !
Les arts divinatoires chinois sont considérés comme une philosophie avec le bouddhisme ésotérique, le taoisme et le confucianisme. Ainsi, la sagesse ancestrale et la notion de spiritualité sont les fondements de la divination chinoise ! C’est pour cela que les consultations de voyance ou de clairvoyance sont pratiquées en France de façon différente. Fort heureusement, cette règle n’est pas élémentaire !
Les consultants chinois font très souvent appel à ces « voyantes« connectées aux éléments de la nature et aux ancêtres. Ces consultations les aident à choisir le prénom d’un enfant à naître, d’un futur mariage. Ils consultent aussi pour connaître l’évolution pérenne de leur commerce et pour communiquer avec les esprits.
À cette époque, le peuple asiatique lisait l’avenir dans des ossements ou des plastrons de tortues. Il pratiquait une incision circulaire avant de les exposer à la chaleur du feu et de lire le futur dans les craquelures ainsi obtenues.
Cette pratique ancestrale appelée la scapulomancie est une forme ostéomancie à laquelle on peut associer les techniques de pyromancie. Par ailleurs nombres de ces os plats (en général d’omoplates d’animaux) ont été retrouvés par des archéologues.
Ces anciennes carapaces comportent des inscriptions avec parfois même la question et la réponse.
Ces reliques comportent donc les premiers et plus anciens écrits connus. Étonnant, non ?
Oui, c’est indubitable ! Ce qui est passionnant dans ce pays lointain, c’est la corrélation entre la philosophie, la spiritualité et les arts mantiques. Plus qu’une pratique, c’est un héritage précieux que l’on transmet uniquement à des personnes reconnus pour leurs qualités humaines et leur ouverture d’esprit.
Ainsi, on trouve de nombreux livres consacrés à l’astrologie occidentale ou chinoise, à la géomancie (Feng Shui).
La lecture des lignes de la main, des traits du visage et du nombre de traits qui composent les caractères chinois du nom et prénom d’une personne passionnent les lecteurs chinois. Lors de mes recherches, j’ai même découvert le temple d’un médium aujourd’hui disparu et vénérer comme un dieu ! On est bien loin du cliché occidental…
C’est certainement la pratique divinatoire d’origine chinoise la plus connue en France et dans le monde. Le Yi Jing date de l’époque des Zhou, soit 1027-256 av. J.-C., pour lire l’avenir. On utilise des tiges d’achillée Millefeuille sur lesquelles des annotations sont gravées.
Cette plante n’a pas été choisie au hasard. Elle est également très utilisée dans la médecine chinoise à des vertus cicatrisante, analgésique, anti-fongique et anti-oxydante. Son interprétation lors d’une voyance repose sur 8 trigrammes et 64 hexagrammes inscrits sur les 50 baguettes.
Il est évident que cette pratique, étant très complexe à l’origine, a été remaniée pour être accessible à tous aujourd’hui.
Ainsi un oracle représentant ces éléments à vu le jour, mais ce qui est intéressant avec ce support, c’est sa dimension spirituelle. Le célèbre psychanalyste Carl Jung, explique que l’intérêt du Yi king ou Yi Jing est un outil pour guider l’homme dans les différentes étapes de son chemin intérieur.
Cette approche de l’univers serait pertinente selon lui. Cependant, il existe deux influences spirituelles autour du Yi Jing, l’une daoiste et l’autre laoiste…
Dans la pratique du Yi Jing, il y a deux écoles. Certains adeptes et pratiquants vous diront que celui-ci est issu de la philosophie taoïste et du Ying et Yang. D’autres que celui-ci prend ses racines dans le confucianisme et le Daoisme. Qu’en est-il réellement ?
Le daoisme est issue du Yi Jing confucéen, mais en reste tout de même très éloigné. En effet, le confucianisme laisse peu de place à l’intuition et aux capacités extra-sensorielles. Si vous pratiquez cette méthode, il vous faudra pour lire les hexagrammes obtenus et vous référer uniquement aux textes de Confucius.
Sa dimension des interprétations et son usage sont liés à l’introspection, le développement personnel, à la méditation et non à la divination.
Il revêt ainsi l’aspect de tout ce qui se rapporte aux rites, à la société et à la hiérarchie. Le daoisme serait le yin, son appartenance et sa sagesse se rapporte aux éléments de la nature et à la sensibilité. Son influence dans la pratique de cet art mantique nécessite des connaissances en astronomie et en astrologie. Une complexité qui peut décourager !
Ce qu’il faut retenir avant tout, c’est que c’est une véritable pratique spirituelle pour être dans l’émotionnel et non dans le mental.
Lao-tseu a fondé le taoïsme à la même période que le confucianisme. Il préconisait que l’individu obéisse à une force mystérieuse, appelée La Voie (dao), de l’univers, et que toutes choses soient une.
Ce mouvement se trouve en parfaite opposition avec la sagesse du confucianisme. Le taoisme est porté sur l’individualisme et non sur l’intégration dans la société.
La sagesse taoiste préconise le culte des dieux et des ancêtres, la culture de l’énergie « chi et une idéologie de vie pour accéder à l’immortalité. Son influence dans le Yi Jing est une complexité des hexagrammes amenant un supplément de détails, d’éléments sur les personnes et sur les situations.
Si vous souhaitez pratiquer cet art divinatoire chinois, je vous invite à la patience et à réfléchir à ce que le Yi Jing peut vous apporter.
La spiritualité et les enseignements qui s’en dégagent vous aideront pour obtenir des informations sur votre évolution spirituelle, votre mission de vie et sur votre développement personnel.
Article rédigé par Sophie Vitali pour Vous et votre avenir Magazine / Janvier 2022
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