Ce mois de décembre est baigné par la Lune, un astre magique illuminant le coté sombre de la nature humaine, animal et végétal. Synonyme de romantisme et de poésie, la lune est la continuité du jour et ses prémices.
Astre fascinant et essentiel à notre survie, il est mystique et participe avec ses influences magnétiques à notre évolution spirituelle. Je vous propose aujourd’hui de remonter le temps et de partir à la découverte du Tzolk’in, calendrier divinatoire et religieux issu de la civilisation Maya.
Le Tzolk’in qui signifie « récitation des jours » est l’un des nombreux calendriers sacrés Mayas. On compte environ 17 calendriers mayas avec pour chacun un usage bien spécifique. La première utilisation connue du Tzolk’in date d’environ 1000 ans avant J-C et il compte 260 jours. Fondé sur la base de 20 jours et de 13 cycles et accordé sur le cycle de Venus depuis la Terre, chaque jour est coloré et annonciateur d’une naissance, d’un conflit, d’une énergie positive ou négative, d’une union…
Le calendrier Tzolk’in est souvent représenté avec un autre calendrier Maya : le Haab créant ainsi « la roue calendaire ». Le calendrier Haab est celui qui ressemble le plus au calendrier grégorien en comptant lui-même 365 jours répartis sur 18 mois de 20 jours chacun. Les deux roues s’utilisent simultanément et permettent de faire un calcul direct et précis en mêlant les deux spécificités de chacun des calendriers.
Différents symboles peuvent orner ce calendrier, un système de chiffres céphalomorphes (glyphes) et en ‘figures entières’ apparentés à « des serpents à plumes » au travers desquels se déplacent les informations. C’est pour cela que chaque nouveau codex comporte des jours avec une énergie singulière et qu’il était coutume de le consulter avant de prendre une décision importante.
Rédigé en langue maya yucatéque et Chol Q’ij en langue maya quiche, il démontre les connaissances exceptionnelles en mathématiques et astronomie de cette civilisation précolombienne majoritairement éteinte. C’est cela qui est fantastique, car la vraie question qui se pose est : comment une ancienne civilisation a-t-elle pu maîtriser le positionnement du Soleil et de la Lune à la perfection ?
D’après les calculs des Mayas le début du monde serait en date de l’an 3114 avant notre ère. Cette civilisation considérait le temps comme une divinité lui-même avec une continuité éternelle. Une notion selon laquelle le temps était cyclique et ne se déplaçait pas du passé vers l’avenir. Pour résumer, le temps est une énergie divine propre et indépendante.
Ainsi, une multitude de Dieux interagissent à des périodes ou à des jours spécifiques avant de réapparaître avec de nouvelles influences des années voir des siècles plus tard. Concernant le calendrier sacré le Tzolk’in sa véritable fonction est d’annoncer les rites religieux.
Malheureusement et il faut se remettre dans le contexte d’une époque révolue, le calendrier régulait les sacrifices humains ainsi que des rituels de protections divers.
Parmi ces rituels importants, on compte la cérémonie d’éloignement de l’ombre des morts afin d’éviter qu’ils ne jettent des maléfices dans le monde des vivants ou bien les sacrifices d’apaisement des Dieux. La coutume voulait que les esclaves, les enfants orphelins et les prisonniers soient offerts en sacrifice, et ce, afin de faire monter l’énergie humaine vers le ciel pour recevoir en retour le pouvoir divin.
Nombres de prédictions avérées ou non ont été réalisé avec ces précieux calendriers, la plus connue est assurément l’annonce de la fin du monde en 2012. Une date qui fera trembler l’humanité toute entière et puis rien… Fort heureusement, cette prédiction a été mal interprétée, car il ne fallait pas comprendre une fin sonnant comme un big bang mais comme un « reeboot » de l’humanité selon certains Chamans Mayas.
C’est la concordance des nombres et un alignement des planètes et des étoiles qui se produit uniquement tous les 584 283 ans qui ont fait du 21 décembre 2012 une date apocalyptique. C’est l’un des principes de ces calendriers, car s’ils n’ont pas véritablement de début, ils n’ont pas de fin… De fait, s’il est impossible de pouvoir dater précisément le début de l’humanité ou de toute vie terrestre, il est inconcevable de pouvoir dater la fin sur une temporalité éternelle.
Toutefois, leur connaissance exceptionnelle en astrologie et en astronomie a permis d’établir toutes les éclipses solaires jusqu’à nos jours et bien au-delà. Mais pas seulement, leurs prédictions ont annoncé la crise économique de 1930, la première et la Seconde Guerre mondiale ainsi que de nombreux dictateurs notamment Hitler et bien d’autres faits historiques !
Si vous souhaitez connaître votre destin en utilisant l’un des nombreux calendriers Mayas, il vous faudra vous armer de patience. Une complexité voulue similaire à l’astrologie chinoise, car ces informations ou bien ces prédictions étaient uniquement réservées aux prêtres Mayas. Ils étaient les seuls à décider des dates des événements sacrés et du cycle agricole.
Toutefois, votre date de naissance correspond à un jour, à un nombre et à des caractéristiques qui façonnent votre destinée. Si le cœur vous en dit, vous trouverez de nombreux ouvrages comportant des calculs plus ou moins longs. Vous pourrez également vous procurer des jeux de société pour vous exercer à cette pratique extraordinaire.
Article rédigé par Sophie Vitali pour Vous et votre avenir spécial astrologie décembre 2022
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