La TCI ou Sophie Vitali, l’intermédiaire de l’Au-Delà

Olivier Bernard : Je ne pensais pas lorsque j’ai terminé l’écriture de mon ouvrage : Les Portes de l’Esprit aux éditions des 3 Colonnes, en apprendre autant après coup. Je croyais avoir fait le tour de la question en matière de voyance, de médiumnité et de parapsychologie.

Naïveté ou ignorance, ou peut-être les deux ? Ce livre m’a permis de me rapprocher d’un public que je pensais curieux. Celui-ci m’a aussi ouvert aux professionnels des arts divinatoires et du paranormal. Parmi eux, il y a Sophie Vitali, avec laquelle j’enchaîne des lives sur Facebook. Nos échanges et notre relation ont donné lieu à des articles à quatre mains. Nous nous sommes donc associés dans nos publications sur les réseaux, et ainsi nous parlons de la même voix.

Ainsi, il y a eu des émissions comme Connaissez-vous les lueurs célestes ?, Les portes de l’esprit, le libre antenne Paranormal, et Le dossier : Voyance et charlatanisme.

Parmi toutes ces pratiques explorées, il y a la TCI. La plupart des sites spécialisés rappellent que cette technique n’est ni religieuse ni sectaire et qu’elle est ouverte à tous. Elle propose des témoignages de voix dites paranormales.

Mais qu’est-ce que la TCI ? C’est une technique consiste à enregistrer les voix du monde invisible avec un enregistreur. Ce procédé apporte des preuves stupéfiantes des contacts paranormaux. Il offre aussi un réconfort aux personnes endeuillées, en apaisant la douleur de l’absence.

Certes, mais concrètement, comment cela se passe-t-il ? Ma curiosité est piquée, et je découvre que Sophie Vitali pratique également cet exercice en recevant des messages de l’au-delà.

Sophie Vitali : En effet, Olivier, à 14 ans, j’ai fait mes premières TCI avec ma chaîne hi-fi ! Seule dans ma chambre, j’ai débuté sans savoir comment faire. Je viens d’une famille où la médiumnité n’était pas un sujet de discussion !

Mes expériences furent à la fois concluantes et parfois effrayantes. J’entendais des voix de défunts sur mes enregistrements. Mais sans connaissance des protections, j’ai été exposée à des phénomènes paranormaux que je ne maîtrisais pas. Cette erreur est typique des débutants. Tu en parlais en début d’article, nous proposons aujourd’hui des émissions et des articles pour sensibiliser les consciences.

TCI réalisée avec du plomb par Sophie Vitali médium

Le but de nos contenus est de rappeler aux lecteurs et spectateurs que la médiumnité et la TCI ne sont pas un jeu. La protection est essentielle ! La TCI a d’ailleurs été popularisée par le film Fréquence Interdite en 2000. C’est une méthode simple, permettant de recevoir des messages de l’au-delà, par des voix électroniques obtenues avec ou sans fond sonore.

Mais la TCI n’est pas que sonore ! Elle peut aussi être visuelle. Je prends parfois des photos de ma boule de cristal, et j’y aperçois des visages ou des formes. Chacun peut trouver le support qui lui convient : pierres, eau, vapeur, bougies, flammes, métaux fondus…

Olivier Bernard : Il y a certes des lignes de partage à tracer,  des ambiguïtés à noter, voire des éléments tout à fait néfastes à dénoncer dans les nouveaux engouements de ce spiritisme du XXIe siècle. Rapidement, c’est sur ce terrain que je veux entraîner Sophie Vitali et naîtra l’article : Voyance et Charlatanisme.

Sophie Vitali : Cet article me paraissait essentiel. Si un sujet me fait bouillonner, c’est bien le charlatanisme, autrement dit les abus de confiance. Le milieu des arts divinatoires n’est pas légiféré, et c’est normal ! Nous parlons d’un domaine immatériel, où la notion de fiabilité est complexe.

Les consultants doivent comprendre que les informations obtenues sont là pour éclairer, mais que le libre-arbitre est primordial. Méfiez-vous des médiums qui proposent de la magie, des retours affectifs ou l’élimination d’un rival. Ne tombez pas dans le piège de ces escrocs !

Évitez aussi les sites de voyance par téléphone qui se proclament “N°1” ou “les meilleurs de France”. Pour vous informer, consultez le blog de l’INAD (Institut National des Arts Divinatoires), dont je suis membre. Vous y lirez des affaires incroyables de consultants escroqués pour des milliers d’euros par de faux voyants.

Un autre point notable, c’est la montée de la voyance gratuite en direct sur les réseaux sociaux. J’ai pu y voir des personnes déguisées en sorcières prétendre parler avec les anges, sans aucune véracité.

D’autres, jouant des rôles théâtraux, vous proposent une “pièce” mélodramatique mêlée de tristesse et d’un jeu d’acteur médiocre. Cette tendance, qui prospère sur Facebook, Instagram ou TikTok, nuit gravement à notre profession.

TCI visuelle réalisée par Sophie Vitali avec du plomb.

Olivier Bernard : Le concept de la mort, au cœur de la TCI et de la médiumnité, est aussi une question complexe de temps. La mort n’est pas simplement une fin, mais une transition vers une autre conscience. Que deviennent les morts entre leur décès et le jour final de l’accomplissement ? C’est de là qu’est née la notion de purgatoire.

Sophie Vitali : Par expérience et avec les messages reçus de mes guides, je sais que le temps dans l’Au-Delà n’existe pas. L’âme passe dans un état de transition. En temps terrestre, on attend généralement six mois avant de pouvoir entrer en contact avec elle. Certaines âmes restent bloquées entre deux mondes et nécessitent parfois l’aide d’un passeur d’âme pour avancer.

Olivier Bernard : Il n’est pas question de vous apporter ici une seule et unique version de mes recherches et des pratiques de Sophie Vitali.  Nous ne prétendons pas détenir la vérité et nous ne brandissons pas cet article comme l’auraient fait certains prédicateurs. Certains orateurs peu scrupuleux indiquant haut et fort que nulle autre vérité ne peut être acceptée !

Nous avons ici affaire, de part et d’autre, aux limites du temps et de l’espace. En ce sens, à l’articulation des ordres principalement différents de l’appris, de l’inné et du créé. Pour ces raisons même, l’image, le mythe et la représentation apparaissent présents, irréductibles et requis. Enfin, l’articulation se fait en fonction d’une expérience du monde et de l’existence.

Olivier Bernard : La mort suscite des questions profondes, en particulier dans la TCI et la voyance. Elle est perçue comme une transition, un passage vers un autre état de conscience, qui échappe aux explications purement scientifiques.

Sophie Vitali : La question de la survivance de l’âme est au cœur de l’humanité. Dans la TCI et la médiumnité, la seule certitude est celle de la mort physique. Pour les sceptiques, il ne s’agit pas de croire à une vie après la mort, mais de constater que certaines informations captées par des médiums sont étonnamment précises.

Comment expliquer que des médiums puissent localiser des personnes disparues ou résoudre des affaires criminelles ? La TCI, tout comme la médiumnité, repose sur cette connexion avec l’au-delà, accessible seulement via une perception extrasensorielle.

Ma théorie selon laquelle nous sommes tous médiums est simple : il n’y a pas d’intuition sans connexion avec l’au-delà…

La Transcommunication Instrumentale, ou TCI, est bien plus qu’une simple technique. Elle offre un pont direct vers le monde des âmes. Par la TCI, nous recevons des messages clairs venant de l’au-delà. Ces voix, captées grâce à des outils simples comme un enregistreur, apportent des preuves de la présence des défunts. Ce contact aide souvent à apaiser la douleur de l’absence.

En plus, la TCI séduit par son accessibilité. Il n’est pas nécessaire d’avoir un don particulier pour commencer. Avec patience et ouverture d’esprit, chacun peut faire ses propres expériences. Pour ceux en quête de réponses ou de contact avec un proche, la TCI est une voie rassurante et directe.

Pourquoi la TCI attire-t-elle de plus en plus de personnes ?

L’un des aspects les plus forts de la TCI est sa simplicité. Contrairement à d’autres pratiques spirituelles, elle peut être pratiquée seule. Une personne curieuse peut démarrer avec un simple enregistreur ou même un téléphone. Les résultats, souvent, sont étonnants. On entend des chuchotements, des voix, des messages qui semblent venir d’ailleurs.

Cette technique attire ceux qui cherchent des réponses personnelles et un lien apaisant avec leurs proches. Pour guider ces premiers pas, je propose des émissions et articles interactifs, où j’explique les bases et les précautions à prendre. En effet, pratiquer la TCI en toute sécurité est essentiel. La protection doit toujours être une priorité.

La TCI, une pratique en évolution grâce aux technologies modernes :

Aujourd’hui, la TCI bénéficie des avancées technologiques. Les enregistreurs numériques et les logiciels d’analyse audio facilitent la capture et l’interprétation des messages de l’au-delà. Pour ceux qui cherchent des preuves, ces outils rendent la TCI plus accessible et précise.

La TCI n’est plus réservée aux spécialistes. C’est une méthode que chacun peut explorer, avec respect et prudence. Pour ceux en quête d’un lien apaisant avec l’au-delà, la TCI reste une expérience unique, spirituelle et profondément réconfortante.

La spirit box est aujourd’hui très populaire aux États-Unis pour pratiquer la Transcommunication Instrumentale (TCI). Cet appareil, conçu pour capter des voix de l’au-delà, balaie rapidement les fréquences radio. Les défunts peuvent alors transmettre des mots ou des phrases qui semblent répondre directement aux questions posées. Cette expérience est à la fois fascinante et émouvante pour ceux qui cherchent à entendre des messages venus d’ailleurs.

La spirit box attire un public varié : des enquêteurs du paranormal aux familles en quête de réponses. Pourtant, il faut l’utiliser avec précaution. Comme toute technique de TCI, elle ouvre un canal puissant vers l’au-delà. La protection est donc primordiale. Utilisée avec respect, la spirit box peut apporter des réponses, un réconfort, et même un véritable lien avec ceux qui ne sont plus parmi nous.