Quand nos défunts nous parlent ! Par Olivier Bernard

Quand nos défunts nous parlent ou qu’est-ce que le vécu subjectifs de contact avec un défunt ? Par Olivier Bernard pour le blog de Sophie Vitali

Vous est-il arrivé de percevoir la présence d’un proche décédé ? De l’entendre, de le voir, de le sentir ?

Si tel est le cas, vous avez peut-être expérimenté un contact spontané avec un défunt, à l’image de 40 à 60 % des gens, selon les chercheurs et le magazine Inexploré. Ils parlent entre autres de l’histoire d’une jeune maman, divorcée d’un conjoint alcoolique.

Suite  une greffe du tympan, se déplacer dans l’obscurité l’angoisse. Or, un soir, après avoir couché les enfants, elle traverse un long couloir sans allumer la lumière « J’ai ressenti une présence face  moi qui m’a demandé : “Si j’avais changé, serions-nous restés ensemble ? Et j’ai répondu “oui”. C’était comme une communication ressentie au fond de moi.

J’ai tout de suite été certaine que c’était mon ex-mari. Le lendemain, mon travail, le téléphone a sonner. Avant de décrocher, j’ai su qu’il s’agissait de la police qui appelait pour me dire que mon ex-mari était décédé. Son décès avait eu lieu 2 3 heures avant. Ce témoignage vibrant fait partie des 1004 questionnaires.

Il comporte 194 questions, complétées pour ce projet de recherche consacrer la phénoménologie et l’impact des vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD). Soit 440 questionnaires en français, 416 en anglais, 148 en espagnol…

Quand nos défunts nous parlent : la manifestation plurielle

Le psychiatre Christophe Fauré, qui a signé la préface de « Contacts spontanés avec un défunt », partage qu’en accompagnant des personnes en deuil, il a vu transparaître dans le récit de ses patients de curieuses expériences… On lui parlait de « signes ». « Des signes interprétés par ces personnes comme une manifestation de leur proche disparu, mais sur lesquels elles gardaient le silence, parfois pendant des années, tant elles craignaient d’être prises pour “folles” !

D’ailleurs, nombreuses étaient celles qui, un peu gênées de parler ainsi  un psychiatre, me disaient “Docteur, je suis quelqu’un de très rationnel, mais… et làémergeait le récit de ce “quelque chose” de troublant, survenu après le décès de leur proche.

“Quelque chose” que j’ai appris  nommer VSCD », écrit-il.  Un « vécu subjectif de contact avec un défunt » se produit lorsqu’une personne, généralement en deuil, perçoit de manière inattendue un défunt par les sens de la vue, de l’ouïe, de l’odorat ou du toucher (le sens du goût n’est pas concerné).

C’est un aspect inévitable de mon livre Les portes de l’esprit, car comme je le relate, depuis l’Antiquité, on croit que, si on voit un esprit, on risque fortement de tomber malade. Parallèlement, quand on tombe malade, on voit souvent un esprit. Ce qui à priori ne serait pas bon signe.

Si cette communication s’avère représenter une rencontre entre les vivants et les morts, il s’agit d’un contact à éviter, notamment pour les gens ordinaires, car ce genre de contacts peut entraîner une maladie.

Chez les Navajos ou les Jivaros, par exemple, il y a une vraie peur du retour des morts capables d’attaquer les vivants sous forme d’animal ou en rêve.

Il est intéressant de constater que les chercheurs de ce domaine vaste et aux frontières floues se divisent en deux groupes : l’un est désireux à tout prix de trouver une explication proche des sciences dures, l’autre accepte l’existence de lois toutes différentes et non seulement liant les corps subtils et grossiers, mais aussi visant à intégrer les contacts spirites, survivance d’une âme, ou d’une conscience liée à un support

subtil.

Si la mort est une inconnue, les recherches scientifiques des vingt dernières années nous montrent qu’il est plus que probable que notre conscience survive, d’une manière ou d’une autre, au grand passage.

C’est aujourd’hui un fait établi et la Suissesse Evelyn Elsaesser, experte des expériences liées  la mort – VSCDexpériences de mort imminente (EMI), visions au moment du trépas publie son ouvrage intitulé « Quand les défunts viennent  nous : histoires vécues et entretiens avec des scientifiques »

Compte tenu de la fréquence et de la nature de ces expériences, il est temps de renoncer  les appeler inhabituelles, extraordinaires ou paranormales dit-elle. De mes propres contacts avec le CNRS (Christophe Pons) qui me dit que pour lui, il n’est pas certain que les fantômes soient toujours des événements. Le père Tessier dans sa petite église orthodoxe aux médiums et voyants divers, les contacts défunts sont nombreux et très différents les uns des autres.

À découvrir dans Les portes de l’esprit !

Article rédigé par Olivier Bernard